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le jeune medecin et la vieille dame

16 décembre 2019
Une amie m'a invitée chez elle pour m'annoncer une nouvelle. 
Elle me raconte son entretien avec son médecin. 
Je le retranscris comme elle me l'a raconté. 

Je me suis mise à la place du médecin et j'ai imaginé sa réaction.

Le jeune médecin et la vieille dame.

Temps de Noel

Guillaume, médecin généraliste s'est installé il y a six mois dans un centre de soins au sud d'une grande ville de l'Est de la France. Il est très content de ce choix. Il a du temps pour lui et ça lui va bien d'avoir un rythme raisonnable pour exercer sa profession.


C'est bientôt la fin de l'année, il va pouvoir faire un petit bilan de ces six premiers mois d'activités.


Jusqu'à maintenant, d'une manière chanceuse, il n'a pas eu à prévenir de mauvaise, très mauvaise nouvelle à aucun de ses patients, c'était toujours des maladies bénignes, des soins sans drame grave à redouter. Mais aujourd'hui, il a réellement une mauvaise nouvelle à annoncer, un cancer du larynx à une de ses patientes, bien aimable personne de soixante six ans et encore en bonne forme dans l'ensemble malgré cette attaque sournoise du destin.


Comment va-t-il géré cet entretien ? Comment va-t-elle le prendre ? Aura-t-il à faire face à une crise de larmes ? Il se l'admet, il n'est pas préparé à annoncer une telle maladie, quelque soit le cancer car chez cette femme, les soins seront douloureux et n'amèneront probablement pas la guérison.


Elle lui avait semblé pourtant bien sympathique. Elle va arriver d'ici dix minutes et ce serait bien qu'il se prépare à l'entretien. Comment réfléchir, quoi dire qui ne soit pas une phrase toute faite, convenue ?

Elle s'est assise face à lui souriante, inconsciente de sa gêne. 

"Madame, croyez bien que je suis très ennuyée de devoir vous annoncer une mauvaise nouvelle. Votre gêne à déglutir est le signe extérieur d'une maladie grave. Les résultats des examens ne sont pas bons. Comme vous avez un peu tardé à venir consulter, il est assez évolué et on doit envisager les grands moyens pour ralentir sa progression. Concrètement, nous prévoyons une hospitalisation dès aujourd'hui dans une très bonne clinique, le meilleur de ce qui se fait aujourd'hui..."
- hop là, je vous arrête docteur, je ne me ferai pas hospitalisée, ni même soignée ! Je n'envisage rien que de vivre comme je vis, tant que je le pourrai je continuerai à rester chez moi.
- mais comment ? Il faut bien vous soigner et c'est par l'hospitalisation qu'on sera efficace !
- efficace à quoi ? A souffrir ? A ralentir ma mort ? Non, non, de toute façon, il faudra bien que je meure de quelque chose, alors ça ou ça, c'est égal ! Je n'ai pas peur de la mort et je me trouve plutôt chanceuse d'avoir un mois à me préparer ou peut-être plus. 
-mais vous ne pouvez pas rester comme ça, il faut faire quelque chose, prendre un traitement, subir une trachéotomie pour enlever les ganglions, enfin, il faut intervenir rapidement.
- rien de rien vous dis-je ! Savez vous qu'il y a plein de vieux qui se suicident dans notre société contemporaine ? Belle société en effet qui abandonne ses vieux. Moi cette société là elle me navre, me désespère et enfin je sais de quoi je vais mourir et merci mon Dieu ! Alors non, je ne me soignerai pas, je suis croyante et jusqu'à aujourd'hui j'ai eu une bonne santé "Grâce à Dieu" et si j'ai ce cancer du larynx, c'est que Dieu le veut et moi aussi ! Si je devais vivre encore dix ans, le Seigneur me guérirait car j'ai foi en ce céleste médecin ! De toute façon à bien observer ma vie, je ne suis plus utile à personne, même mes enfants n'ont plus besoin de moi, ils sont bien mariés, grâce à Dieu et ils habitent si loin que je ne les vois pratiquement plus. Ceci dit, pour faire de l'humour, ça arrange bien mes belles filles qui m'ont toujours vue en rivale, quoi que j'aie pu faire de positif ! C'est ainsi, ce n'est pas à mon âge que je vais me rebeller ! Je considère comme une chance de partir alors que je suis encore valide, je vais pouvoir me préparer, préparer ma maison. Non, non c'est très bien d'avoir du temps à se préparer.
- mais alors si vous n'aviez pas envie de vous soigner pourquoi être venu me voir ?
- mais pour savoir ce qu'il en était ! D'où me venait cette douleur à déglutir ! Maintenant, je sais ! Je vais faire en fonction, adapter ma nourriture mais vous ne m'arracherez pas de chez moi. 

A quoi servent mes années d'études avec des personnes comme vous ?

- mais comment ? Il faut bien vous soigner et c'est par l'hospitalisation qu'on sera efficace !
- efficace à quoi ? A souffrir ? A ralentir ma mort ? Non, non, de toute façon, il faudra bien que je meure de quelque chose, alors ça ou ça, c'est égal ! Je n'ai pas peur de la mort et je me trouve plutôt chanceuse d'avoir un mois à me préparer ou peut-être plus. 
-mais vous ne pouvez pas rester comme ça, il faut faire quelque chose, prendre un traitement, subir une trachéotomie pour enlever les ganglions, enfin, il faut intervenir rapidement.
- rien de rien vous dis-je ! Savez vous qu'il y a plein de vieux qui se suicident dans notre société contemporaine ? Belle société en effet qui abandonne ses vieux. Moi cette société là elle me navre, me désespère et enfin je sais de quoi je vais mourir et merci mon Dieu ! Alors non, je ne me soignerai pas, je suis croyante et jusqu'à aujourd'hui j'ai eu une bonne santé "Grâce à Dieu" et si j'ai ce cancer du larynx, c'est que Dieu le veut et moi aussi ! Si je devais vivre encore dix ans, le Seigneur me guérirait car j'ai foi en ce céleste médecin ! De toute façon à bien observer ma vie, je ne suis plus utile à personne, même mes enfants n'ont plus besoin de moi, ils sont bien mariés, grâce à Dieu et ils habitent si loin que je ne les vois pratiquement plus. Ceci dit, pour faire de l'humour, ça arrange bien mes belles filles qui m'ont toujours vue en rivale, quoi que j'aie pu faire de positif ! C'est ainsi, ce n'est pas à mon âge que je vais me rebeller ! Je considère comme une chance de partir alors que je suis encore valide, je vais pouvoir me préparer, préparer ma maison. Non, non c'est très bien d'avoir du temps à se préparer.
- mais alors si vous n'aviez pas envie de vous soigner pourquoi être venu me voir ?
- mais pour savoir ce qu'il en était ! D'où me venait cette douleur à déglutir ! Maintenant, je sais ! Je vais faire en fonction, adapter ma nourriture mais vous ne m'arracherez pas de chez moi. 
- franchement madame, vous me sidérez ! A quoi servent mes années d'études avec des personnes comme vous ? Franchement !

Si j'ai besoin d'énergie je la demanderai à mon Céleste médecin

- mais à soigner les jeunes, les personnes matures qui peuvent avoir encore de belles années devant elles ! Moi qu'est ce qui m'attend ? Un Ehpad ? Une maison de retraite où on est plus une affaire de finances qu'une personne ? Ah non, grâce à Dieu, je vais échapper à ça, merci ! Merci, merci !
- Alors là !
- oui, je sais je ne suis pas comme le commun de vos malades. Mais que ça ne vous traumatise pas, j'ai toujours été spéciale, toujours été particulière, je n'ai jamais réagis comme les autres, ça vous consolera. C'est ma foi qui change tout et qui a tout embelli dans ma vie. Alors aujourd'hui savoir que j'ai... ah oui, d'après vous sans soins j'en ai pour combien de temps ?
- mais je ne sais pas un mois, trois mois, ça dépend... et sans nourriture, sans pouvoir manger vous penser que vous allez pouvoir vivre une vie normale ? Non, il faut vous soigner.
- et encore non ! Si j'ai besoin d'énergie je la demanderai à Jésus mon céleste médecin, j'ai toute confiance en Lui ! Après tout, Il a bien soigné toute une foule qui traversait le désert pendant une longue période, je ne sais plus... Il les a nourris avec la manne, je Lui demanderai de m'aider, de m'alimenter ! Je l'ai souvent sollicité dans le passé, je continuerai à Le prier et Il ne me fera pas défaut, j'en suis sûre. 
Eh bien dites-donc heureusement que toutes les patientes ne sont pas comme vous, je mettrai la clé sous la porte.
- oui et les laboratoires pharmaceutiques fermeraient aussi leurs portes, tout ce qui vit de la maladie auraient des ressources financières bien moindres, vous comprenez maintenant pourquoi il faut détruire la foi, pourquoi il faut détourner la population ignorante de Jésus ! En une phrase, vous venez de faire le tour de la question ! Et c'est vrai pour tout ! Je n'ai pas d'assurances, pas d'alarme, rien que ma foi pour protéger ma maison ! J'ai Foi que Jésus me protège ma maison, mes biens ! Je ne dépense donc pas d'argent inutilement ! Et vous comprenez pourquoi les assureurs veulent détruire la foi dans la population ! Et vous prenez tout, tous les domaines et vous comprenez pourquoi la société a besoin de nous faire vivre sur la peur ! Sauf moi ! Mais ne croyez pas quand même que je suis imprévoyante ! Non, non, je sais prévoir et chaque matin pendant ma prière, je pense à ce que je dois faire dans la journée et je la recommande à Dieu et tout se passe d'une manière magnifique ! 

Vous êtes une illuminée en fait !

- tout à fait et j'en suis fière ! J'en suis fière car ça m'a toujours porté, toujours bénie, toujours fait avancer. Illuminée, voilà le mot qui venge ! Je comprends que quelqu'un comme vous qui n'a aucune culture religieuse, n'est ce pas, vous ne connaissez rien à Jésus, à la Foi, à la religion ?
- effectivement, cet aspect ne m'a jamais intéressé. C'est vrai ! Je ne suis pas assez rêveur pour ça !
- et vous n'avez jamais eu le sentiment d'être manipulé ! Et c'est pourtant ça ! Pourquoi la société est si féroce avec Jésus? Pourquoi tout a été fait pour que la population s'en détourne ? Pour qu'elle soit abrutie ! Qu'elle vive dans la peur ! Pauvre société sclérosée de ce qu'elle a de plus beau : Dieu, Jésus ! Et vous voyez, moi j'ai échappé à ça ! Quelle grâce et quelles grâces j'ai reçu tout au long de ma vie ! Parce que je suis d'une nature à beaucoup demander et du coup, j'ai beaucoup reçu ! Parce que j'ai beaucoup reçu, je vis dans l'action de grâces et voyant comme je sais être reconnaissante, le Seigneur me donne encore parce que je ne suis pas ingrate ! Et c'est un cercle vertueux. Au moment de ma mort, je ne saurai dire que "merci !"
- effectivement vous êtes spéciale ! Vous me faites peur !
- mais pour quelles raisons ?
- vous me semblez inconsciente !
- ah moi je me trouve rationnelle ! Plus rationnelle que moi, vous aurez du mal à trouver ! D'ailleurs on dit souvent, -mais la société se trompe si souvent !- que croire, avoir la foi c'est être irrationnel ! Mais quelle erreur ! J'ai étudié la vie de tous les saints et plus rationnels qu'eux vous aurez du mal à trouver ! Prenez Sainte Thérèse d'Avila, plus rationnelle qu'elle ce n'est pas possible ! St Vincent de Paul ou St François de Sales, tous tellement rationnels, tous les aspects de la vie les intéressaient, ils pensaient à des détails qui n'effleuraient pas les autres ! Vous voulez que je vous dise : intéressez vous à ce Jésus qui est pour vous un inconnu ! Il sera votre meilleur ami, jamais vous n'aurez d'autre meilleur ami que Jésus et jamais Il ne vous trahira ! Expérimentez par vous-même ! Le matin, vous lui exposez vos soucis ! D'un coup formidable : pfff ! les voilà évanouis, il vous arrivera la solution pour les régler ! Résistez au réflexe de rejeter ce que je vous dis ! Tentez cette formidable aventure et ce sera un mouvement d'esprit généreux pour vous ! Allez docteur j'ai assez papoté, il faut que j'y aille, j'ai du travail à accomplir pour préparer ma sortie de scène ! Bonne journée et bonnes fêtes de fin d'année. Profitez de ce temps de Noël qui arrive pour vous approcher de ce bel enfant ! Je ne vous dis pas au revoir mais à Dieu !
enfant Jésus dans la creche

Abasourdi ! Carrément abasourdi ! Celle là, il ne l'attendait pas ! Vraiment ! Mais quel aplomb ! M'approcher du bel enfant ! Quelle assurance ! La foi qui déplace les montagnes ! Il a rencontré ça ! Comme il aimerait bien gérer ses soucis et sa vie avec un tel aplomb! Et si c'était vrai ? Et si la société manipulait pour éloigner d'un Dieu si efficace ! Si aimant ! Si fidèle ! Mais quelle brèche dans sa vie ! Le réflexe, c'est rejeter ! L'esprit ouvert, posé, c'est de s'intéresser à ce Jésus ! Quel mot a-t-elle utilisé ? "Expérimentez !" voilà expérimenter ! Quel drôle de mot pour parler de foi. Après tout, pourquoi pas ?
Marie Andrée RINCK
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Les croyants se portent mieux que les athées

par Marie Andrée Rinck • 7 janvier 2020
Pour le / la croyante c'est une annonce logique, elle n'a rien d'extravagant. Elle est même cohérente. Elle s'explique aisément. C'est réjouissant de constater que depuis quelques temps, les scientifiques se prennent à comparer les états de santé des croyants par rapport aux négateurs. Ainsi le Journal Suisse, le Matin dans son édition du 22.12.18 a consacré une de ses dernières chroniques à ce sujet et l'a intitulé " Dieu est bon pour la santé ". Merci nous avions remarqué ! En 2017, Boris Cyrulnik dans son livre Psychothérapie de Dieu affirmait déjà que la croyance en Dieu est bonne pour le corps comme pour le psychisme . A ce qu'il semble, l'ensemble des recherches scientifiques en viennent aux mêmes conclusions : croire en Dieu nous fait nous porter bien, mieux que l'ensemble de la population : "ils ont moins de pépins médicaux, présentent un état général psychique et psycho somatique plus satisfaisant, guérissent beaucoup plus vite et donnée non négligeable, ont une espérance de vie plus longue". Ainsi la Duke University (Caroline du Nord) a menée une vaste étude de 1977 à 1999 qui révèle que les personnes pieuses, croyantes, vivent en moyenne 29 % plus longtemps que les autres ! Mais est-ce si étonnant ? Ne lit-on pas dans les psaumes de semblables approches ? Ainsi le Psaume 102.3 n'affirme-t-il pas : " Heureux qui se complaît dans la loi du Seigneur, et qui médite sa loi jour et nuit. Il ressemble à l'arbre planté sur la rive des eaux courantes. Il donne son fruit en la saison, son feuillage ne se flétrit pas : tout ce qu'il entreprend réussit".

Louis, le routier

par Marie Andrée Rinck • 18 décembre 2019
- j'étais sur l'autoroute et je comptais faire le plein sur le prochain relai et on a été dévié. Du coup je n'ai pas pu faire le plein et je suis tombée en panne. Plutôt que de rester à geler dans ma voiture, j'ai préféré marcher en direction du prochain village. - allez montez, je vous y emmène, montez, pauvre bonhomme tu es gelé... tiens monte dans ma couchette mais accroche toi bien. Ne tombe pas surtout. Une fois installée, la jeune femme lui dit timidement : "merci Monsieur c'est très aimable à vous !" - Allez, ce n'est rien, je vais vous ramener chez vous, comme on dit plus de peur que de mal ! Vous habitez au prochain village ? La jeune femme est gênée. "Non, j'étais sur l'autoroute, je ne venais pas ici". - c'est juste se dit-il en lui-même, quelle question bête ! Il faut bien passer le temps alors il s'intéresse à sa passagère. Où compte-t-elle trouver une station d'essence ? Il sollicite son GPS pour trouver une station d'essence. Mais ce n'est jamais dans la bonne direction pour elle. Quelque chose attire son attention, une façon gênée de répondre en hésitant. Au village suivant à un feu, il regarde en arrière et le petit s'est endormi dans la chaleur de la couchette du camion. "Votre petit s'est endormi. Vous venez d'où ?" Elle bafouille une réponse qu'il ne comprend pas. "Il va falloir me dire où je vous dépose, moi je vais dans le Ch'Nord, je ne vais quand même pas vous amener avec moi !" Elle ne répond pas. Ca l'intrigue et commence à l'inquiéter. "Dites ma petite dame, faudrait quand même penser à me répondre ! Je vous dépose où ?" - Mais au premier village, ça ira bien, je me débrouillerai. - je vais vous déposer à la prochaine station d'essence et là vous pourrez vous débrouiller pour récupérer votre voiture. Le temps de la chercher sur mon GPS ça ira.
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