Luisa Piccarreta naît à Corato (Bari) le 23 avril 1865 des parents Vito Nicolas et Rosa Tarantino.
Son père est métayer et travaille dans une ferme à 27 kms de Corato.
Très jeune, Luisa a l’habitude de se retirer dans le tronc percé d’un murier où elle se livre à la prière pendant de longues heures. Elle fait sa première communion à 9 ans et entre dès lors dans une relation de grande intimité avec le Seigneur.
À 11 ans, elle devient membre d’une association mariale puis tertiaire dominicaine.
Son intimité avec la Vierge Marie grandit et s’intensifie. Elle vit une vie rigoureuse de prière et est gratifiée de phénomènes surnaturels.
Elle a la vision constante de la Vierge qui très souvent intervient pour la soulager des nombreuses souffrances physiques et des attaques des forces du mal. Elle s’offre sans cesse au Seigneur pour le salut des âmes : elle a déjà une grande conscience de l’urgence de cette offrande.
Vers l’âge de 18 ans, de son balcon de la via Sauro, elle a la vision de Jésus souffrant ployé sous le poids de sa croix au milieu d’une grande foule, qui la regarde et lui dit : "Âme, aide-moi !".
Elle lui répond FIAT.
Commence alors pour elle une vie de souffrances physiques et morales de grande intensité. Elle sera alors habitée d’un insatiable désir de souffrir et de s’offrir à Jésus pour qu’aucune âme ne se perde. L’intensification de ses souffrances la conduira progressivement à un état de paralysie et d’immobilité radicale.
Puis vinrent les stigmates invisibles, le mariage mystique et les persécutions provenant très souvent des prêtres qui ne comprenaient pas ces phénomènes mystiques et considéraient tout cela comme de l’imposture.
Son archevêque de l’époque, Mgr Giuseppe Bianchi Dottula (22 déc. 1848 – 22 sept. 1892) délégua un confesseur personnel en la personne de Don Michele de Benedictis à qui Luisa va s’ouvrir en profondeur.
Don Michele impose alors une limite à ses souffrances et lui ordonne de manger au moins une fois par jour même si elle devait immédiatement rejeter ce qu’elle avait ingurgité.
Luisa va passer les 65 dernières années de sa vie dans l’inédie (phénomène extraordinaire qui consiste à vivre sans se nourrir et sans boire).
Dès 1888, elle garde le lit pour toujours comme victime d’expiation pour le salut des âmes et pour l’avènement du divin FIAT dans les créatures. Elle vit quasi quotidiennement la Passion de notre Seigneur et reçoit de lui des enseignements sur la vie dans la Divine Volonté.
Ces enseignements commencent en février 1899 et s’achèvent le 28 décembre 1939.
Ils sont consignés dans 36 volumes aujourd’hui publiés dans les grandes langues avec le « Nihil obstat » de la Congrégation pour la doctrine de la foi, accordé le 28 mars 1994 par le préfet d’alors, le cardinal Joseph Ratzinger devenu le Pape Benoît XVI en 2005.
Généralement le Seigneur s'adresse à Luisa sur un rythme hebdomadaire, d'une fois par semaine environ, elle prie, rédige ses écrits sous la dictée de Jésus, fais ses rondes...
Puis, entretemps, elle brode au fuseau, elle crée des œuvres admirables.
Elle enseigne aussi cet art aux jeunes filles de Corato.
Pour l'œuvre ci-dessous, lorsqu'on visite la maison de Luisa, on nous dit que ce fuseau commencé par Luisa, aurait été terminé à son insu pendant une nuit par les Anges !
Toutes les autres photos de ce travail au fuseau ont été prises dans la maison de Luisa, œuvres gardées précieusement on le comprend aisément.
Je m’unissais à la très sainte Volonté de Dieu en visitant l’esprit de chaque créature et en offrant amour pour amour à mon Jésus pour chaque pensée des créatures.
Pendant que je faisais ainsi, une pensée me vint à l’esprit : « Quel est l’avantage de prier de cette façon ? Cela semble bien plus être un non-sens qu’une prière. »
Bougeant en moi, mon aimable Jésus me dit « Ma fille, veux-tu savoir les avantages de cette manière de prier ?
Quand la créature lance le caillou de sa volonté dans l’immense mer de ma Divinité, alors, si sa volonté veut aimer, les eaux de la mer infinie de mon Amour se rident et je sens les ondes de mon Amour exhaler leur parfum céleste ; j’expérimente les plaisirs et les joies de mon Amour qui ont été déclenchés par le caillou de la volonté de la créature. Si elle adore ma sainteté, le caillou de la volonté humaine excite la mer de ma sainteté et je me sens rafraîchi par les plus purs effluves de ma sainteté. « Bref, chaque chose que la volonté humaine accomplit dans ma Volonté est comme un caillou lancé dans la mer correspondante de mes attributs et, à travers les ondes provoquées, je sens que mes propres attributs me sont offerts de même que les honneurs, la gloire et l’amour que, d’une manière divine, la créature me donne ainsi. . « Cela peut être comparé à un homme très pauvre qui visite le domaine d’un homme très riche possédant tout, y compris une fontaine d’eau froide, une fontaine d’eau chaude et une fontaine parfumée. L’homme pauvre n’a rien à offrir parce que l’homme riche a déjà tout, mais il veut quand même lui faire plaisir et l’aimer. Que peut-il faire ? Il prend un caillou et le lance dans la fontaine d’eau froide ; alors des rides se forment sur l’eau et une fraîcheur délicate s’élève. Le maître de la maison jouit du plaisir que lui donne cette fraîcheur et, par là, apprécie les biens qu’il possède. Pourquoi ? Parce que l’homme pauvre a eu la pensée d’agiter l’eau et que l’eau que l’on agite peut mieux laisser échapper sa fraîcheur, sa chaleur ou son parfum. « Voilà ce que signifie entrer dans ma Volonté : mouvoir mon Être et me dire : “ Je vois comme tu es bon, aimable, saint, immense et puissant. Tu es tout et je veux tout agiter en toi pour t’aimer et te plaire. ” Est-ce que cela te semble peu de chose ? »
Luisa Piacarretta
Vol 15, 1 juillet 1923
Faire la Volonté de Dieu sur la terre, c’est agir comme le serviteur qui accomplit ce que son maître lui demande, le maître ici étant Dieu.
Les humains possèdent une volonté misérable, faible, inconstante et désordonnée. Dieu dispose d’une Volonté infiniment merveilleuse et parfaite. Avec l’aide de la grâce, l’homme peut conformer sa faible volonté à la Volonté de Dieu et, d’une façon limitée, satisfaire aux désirs du Créateur. Ainsi, il soumet sa volonté à celle de Dieu. Certains le font plus parfaitement que d’autres.
Faire la Volonté de Dieu comme au Ciel
est complètement différent. Dans cette activité sublime, l’âme possède et fait sienne la Divine Volonté comme au Ciel et Dieu lui-même réalise ses propres choix dans la créature.
Les actes de la créature sont alors divins ; ils pénètrent partout, se multiplient à l’infini et prennent racine dans l’éternel acte de Dieu. Ils ravissent les trois Personnes divines qui voient leur être créé partager la même vie, la même Volonté que la divine Trinité, activités émanant de leur créature bien-aimée.
C’est le dessein pour lequel l’homme a été créé : avoir la même vie, la même Volonté que la divine Trinité.
Il y a une différence infinie entre les deux.
Les 36 tomes du livre intitulé Livre du Ciel le montrent très bien.
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Veuille