ACTUALITES Au fil de l'eau

J'ai la joie de voir publier un de mes contes sur le site : lalumièredeNoel.com, le voici pour votre détente personnelle  :
https://www.lalumieredenoel.com/la-vieille-voiture-de-celestine/ 

TEMPS DE L'AVENT

La date de mon anniversaire approche…

Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu.
Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.
C’est vraiment bien de savoir, qu’au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi.
Pourtant, je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j’ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration.
Les familles et les amis se rassemblent pour s’amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.
Je me souviens, que l’année dernière il y avait un grand banquet en mon honneur.
La table de la salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale.
Mais vous savez quoi ?
Je n’étais pas invité…j’étais en théorie l’invité d’honneur, mais personne ne s’est rappelé de moi et ils ne m’ont pas envoyé d’invitation.
La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m’a laissé dehors, et ils m’ont fermé la porte à la figure…et pourtant moi, je voulais être avec eux et partager leur table.
En réalité, je n’étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.
Comme je n’étais pas invité, j’ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer.
Je me suis mis dans un coin et j’ai observé.
Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment.
Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrivé, vêtu d’une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : ho ! ho ! ho ! il s’est assis sur le canapé et tous les enfants ont couru autour de lui, criant : "Père Noël ! Père Noël ! Comme si la fête était en son honneur !"
A minuit, tout le monde a commencé à s’embrasser, j’ai ouvert mes bras et j’ai attendu que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras et… vous savez quoi… ? Personne n’est venu à moi.
Soudain, ils se sont tous mis à s’échanger des cadeaux.
Ils les ont ouverts un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j’ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi.
Qu’auriez-vous ressenti si, le jour de votre anniversaire tout le monde s’échangeait des cadeaux et que vous n’en receviez aucun ?
  J’ai enfin compris que je n’étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.
Tous les ans ça empire.
Les gens se rappellent seulement de ce qu’ils boivent et mangent, des cadeaux qu’ils ont reçu, et plus personne ne pense à moi.
J’aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie.
J’aurais souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauver.
Aujourd’hui, je souhaite seulement que vous croyiez à cela de tout votre cœur.
Comme nombreux sont ceux qui ne m’ont pas invité à leur fête l’an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j’espère que vous serez nombreux à me rejoindre.
En guise de réponse positive à mon invitation, partagez ce message au plus grand nombre de personnes que vous connaissez. Je vous en serai éternellement reconnaissant. Je vous aime très fort !
Jésus

Jésus et Joseph  horizon-spirituel.com

SOIF



Le dernier ouvrage d'Amélie Nothomb a fait de JESUS, son principal sujet. On en parle ici ou là et tous veulent acheter ce livre "pour voir".
Misère, Amélie Nothomb n'a pas pu résister au besoin de faire scandale pour écrire et promouvoir son ouvrage. Elle s'est alignée sur Dan Brown, l'auteur du Da Vinci Code et a écrit que Jésus et Marie Madeleine se sont connus charnellement ! Ceux qui ont lu l'ouvrage de Dan Brown ont ensuite adopté cette pensée ordinaire, humaine, facile. Ca les arrangeait bien.
Selon Amélie Nothomb, Jésus aurait voulu passer sa dernière nuit avec Marie Madeleine. Ses commentaires sont plats, communs, médiocres.
Hélas, que n'a-t-elle lu l'Evangile de Maria Valtorta où Jésus abonde en commentaires pour expliquer tous les soins qu'IL a pris pour faire de Sa Mère, une Immaculée Conception afin d'habiter dans un sein très pur, seul digne de Le recevoir.
Et ensuite, Il n'aurait pas été vigilant à garder cette pureté ? 
Hélas comme il est regrettable qu'Amélie Nothomb ne sache pas faire la différence entre orgasme et extase, sinon, elle aurait compris immédiatement que le pauvre exercice de la chair n'apporte rien, dessèche l'âme, en tout cas ne l'aide pas à s'élever. Jésus le disait fréquemment : "ma nourriture c'est de faire la volonté de mon Père !", une heure de prière, (Lui priait toute la nuit), une heure de prière bien menée, c'est une si douce heure, c'est une si douce caresse sur l'âme, qu'on en est fortifié pour toute la journée.
"Avec Jésus rien de médiocre" dit-elle dans ses interviews... Seul point où elle ait raison. Pourquoi donc Jésus se serait conduit médiocrement par rapport à un "exercice charnel" ? Il se serait abaissé à ce qui ne Lui aurait rien apporté ?
Bien dommage qu'Amélie Nothomb n'ait pas été plus exigeante avec elle-même, que sa soif n'ait pas été assezpuissante pour elever ses pensées concernant Jésus, parce qu'en fait c'est son ouvrage qu'elle a rendu bien médiocre.
Rien d'e sublime dans cet ouvrage, vous pouvez aussi ne pas l'acheter, avec le prix du livre 17.90 € faites donc dire une messe, ça ce sera un vrai bénéfice !
Marie Andrée RINCK

LES CROYANTS SE PORTENT MIEUX QUE LES ATHEES.

C'est une heureuse nouvelle

et elle s'explique aisément.
Ce qui est réjouissant c'est de constater que depuis quelques temps, les scientifiques se prennent à comparer les états de santé des croyants par rapport aux négateurs. Ainsi le Journal Suisse, le Matin dans son édition du 22.12.18 a consacré une de ses dernières chroniques à ce sujet et l'a intitulé "Dieu est bon pour la santé". Merci nous avions remarqué !
En 2017, Boris Cyrulnik dans son livre Psychothérapie de Dieu affirmait déjà que la croyance en Dieu est bonne pour le corps comme pour le psychisme. 
A ce qu'il semble, l'ensemble des recherches scientifiques en viennent aux mêmes conclusions : croire en Dieu nous fait nous porter bien, mieux que l'ensemble de la population : "ils ont moins de pépins médicaux, présentent un état général psychique et psycho somatique plus satisfaisant, guérissent beaucoup plus vite et donnée non négligeable, ont une espérance de vie plus longue".  
Ainsi la Duke University (Caroline du Nord) a menée une vaste étude de 1977 à 1999 qui révèle que les personnes pieuses, croyantes, vivent en moyenne 29 % plus longtemps que les autres ! 
Mais est-ce si étonnant ? Ne lit-on pas dans les psaumes de semblables approches ? Ainsi le Psaume 102.3 n'affirme-t-il pas ?
 " Heureux qui se complaît dans la loi du Seigneur, et qui médite sa loi jour et nuit.
 Il ressemble à l'arbre planté sur la rive des eaux courantes.
 Il donne son fruit en la saison, son feuillage ne se flétrit pas : tout ce qu'il entreprend réussit". 

à peine ai-je élevé la voix

Une autre recherche réalisée par l'université du Missouri a montré que croire en une force supérieure, quelle que soit la religion fait de nous le meilleur ami de notre assurance santé. 
"A peine ai-je élevé la voix vers le Seigneur qu'Il me répond de sa montagne sainte" Psaume 3.5 ou encore 
"A l'heure de l'angoisse Tu m'as réconforté ". Psaume 42
De mêmes études ont mis en évidence les mêmes conclusions dans les cantons de Genève et du Valais. Des travaux recoupant les données de pas moins 850 études internationales affirment que chez les personnes religieuses "une prévalence plus basse aux troubles dépressifs et anxieux, de même qu'un taux de suicide plus faible." Face aux drames de la vie, elles ont une meilleure résilience. 
Étonnez-vous après ça que les industries pharmaceutiques, le domaine médical soit contre la Foi, la religion chrétienne ! Si toute la population avait la Foi, leurs chiffres d'affaires et bénéfices seraient moins substantiels ! 

Notre époque baigne dans le stress permanent.  

C'est ainsi que la méditation se répand et ses bienfaits ne sont plus à mettre en doute. A tel point que les universités de Calgary (Canada) et de Pittsburgh (USA) montrent qu'elle apporte une diminution de la fatigue, améliore l'humeur et lutte contre les symptômes liés aux stress et diminue le risque de faire un AVC. Au Québec, selon une étude les adeptes de la méditation ont 14 % de frais de santé de moins que les autres ! Prières et lectures spirituelles montrent des effets similaires à la méditation : "Vivre avec les grands principes, suivre les prescriptions religieuses d'une hygiène de vie correcte, avoir une démarche religieuse ou spirituelle, s'en remettre à une puissance supérieure, tout cela rend la vie des hommes, des femmes meilleure". 
Au niveau de la longévité aussi, avoir la foi est positivement fondamental. Nous connaissons tous des personnes qui travaillent à un âge fort avancé en bonnes œuvres charitables. Et qui en sont fort satisfaites. Elles se dévouent, cela les rend heureuses, ce bonheur irradie, contrairement à ceux qui n'ont plus la foi et vive dans la résignation : "qu'ai je encore à attendre ?"
Le soir de sa vie mérite la sérénité, le crépuscule aussi. Et pourquoi pas toute notre vie ?
Croire en Dieu
nous donne la joie qui ranime les cellules fatiguées, espérer dans la joie donne l'enthousiasme (l'origine du mot enthousiasme vient d'ailleurs du grec ancien : ἐνθουσιασμός enthousiasmós), qui veut dire "Dieu en nous". Croire en Dieu nous donne l'énergie, une vie toujours plus positive, toujours créative. 
Ne pas croire apporte la désillusion, la résignation, la dépression. "J'adore l'idée que Dieu m'aime" contre la solitude y a-t-il meilleur remède ? La société fait tout pour que nous perdions la joie de croire afin que la population ai besoin de ses moyens financiers, pécuniaires. 
Sachons nous faire du bien... 
Aimons notre Créateur, Il nous le rendra bien !
Le Roi David le savait déjà que  Dieu est bon pour la Santé ! Lui qui écrivit ce psaume : 

22 (23), 1-2, 3, 4, 5, 6)
R/ Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi, Seigneur. (cf. 22, 4)

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Le Seigneur guérit ceux qui ont le cœur brisé et panse leurs blessures.
Psaume 147.3

Silhouette horizon-spirituel.com
sauf qu'il n'y a que facebook d'activé !

DIRECT d'ITALIE photo prise par un jeune designer qui regardait par sa fenêtre pour trouver l'inspiration sans doute, le 1er mars en fin d’après-midi, Et en publiant sa photo sur Facebook à Agropoli, (une station balnéaire située au sud-est de Naples), Alfredo Lo Brutto, ne se doutait probablement pas de l’effet qu'elle ferait dans le monde entier. 

"Le Christ ressuscité dans la lumière qui se reflète dans la mer" avait-il légendé son cliché sur Facebook :
Ecco la foto diventata virale sui social! "Il Cristo di luce nel mare di Agropoli....."

Quand Jésus nous fait un clin Dieu !!!

Il suffit de regarder par la fenêtre... rêver, ça a du bon ! 

Le Magazine Jésus est paru et c'est Arielle Dombasle qui s'y met parodiant une Marie Madeleine ! 
Perso, ai-je le droit de le dire, cette image ne me convient pas. Elle respire trop l'orgueil, la prétention.
Et l’on y apprend que si Arielle Dombasle avait été une disciple du Christ ou un personnage de la Bible, ou encore s’Il s’était présenté à elle aujourd’hui, au détour du boulevard Saint-Germain, voici ce qu’elle aurait répondu : 
Pour toi qui suis-je ? 
— Tu es là depuis le fond de l’enfance. Soleil de minuit. Tu me protèges et moi aussi. 
Est-ce que quelqu’un t’a condamnée ?
— Tu m’as condamnée à t’aimer, à t’adorer, dans l’incendie de ton propre sang. 
Veux-tu être guérie ?
 — Par toi, j’ai connu l’adoration et la pitié. 
M’aimes-tu ?
 — Je te vénère. 
Pourquoi as-tu douté ? 
— Parce que c’est dans les ténèbres qu’il faut croire en la lumière. 
Pourquoi m’as-tu abandonné ? 
— Parce que je n’entendais plus les battements de mon propre cœur et puis tu es revenu.

Les Poilus écrivent à 
Sainte Thérèse de Lisieux pour la remercier de les avoir sauvés

En hommage à nos "Poilus" qui ont donné leur vie pour que les Français restent français, qui ont donné leur belle jeunesse pour que nous puissions vivre libres, jusqu'au 15 novembre, nous publierons une lettre de gratitude d'un Poilu à Sainte Thérèse pour sa protection.
Grâce à Sainte Thérèse, ils estiment avoir échappé à la boucherie qu'était cette guerre.
Aujourd'hui, voici la première...
Verdun horizon-spirituel.com
VERDUN, l'ossuaire, le cimetière.

Aujourd'hui 15 novembre, nous terminons de relater quelques faits et providences que les soldats dans les tranchées et dans leurs angoisses ont vécu et qu'ils attribuent à la protection de Soeur Thérèse de Lisieux.
Le samedi 1er Avril 1916,
Ma Révérende Mère,
Ayant été il y a quelque temps favorisé d'une façon toute spéciale par votre angélique sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus, on m'a suggéré l'idée de vous faire part de cette faveur afin de contribuer par là au culte de sœur Thérèse ce que je m'empresse de faire.
Soldat du 174e régiment d'infanterie je m'étais recommandé spécialement à votre petite sainte et j'en avait déjà obtenu plusieurs faveurs, quand le 28 février je reçus une plus signalée. Nous étions aux environs de Verdun. Nous attaquons dans la nuit, progressons malgré des pertes mais au petit jour, situation difficile. Ce qui reste de mon unité se trouve face à face à 30 mètres avec des Allemands en très grand nombre qui nous somment de nous rendre et font le mouvement de nous encercler. Après quelques discussions voyant un massacre certain tout un chacun finit par être d'avis de se rendre et déposer armes et équipements. Prisonnier, à aucun point de vue cela ne me sourit, au contraire. Aussi sans mot dire, je fais demi-tour avec tout ce que j'ai : sac, fusil etc...
J'avais environ 150 mètres pour gagner un léger abri et le seul qui se trouvait derrière nous. Trois de mes camarades font comme moi. D'abord tout va bien mais bientôt les Boches nous voient et nous canardent. L'un est tué, un autre gravement blessé, un plus légèrement et moi le dernier une balle me traverse la cuisse sans rien casser.
J'ai omis de vous dire qu'en faisant demi-tour sachant les risques que je courais, je m'étais recommandé particulièrement à sœur Thérèse. Je ne crierai pas au miracle puisque deux de mes camarades n'ont été eux aussi que blessés et l'un légèrement, néanmoins je me regarde comme le protégé de sœur Thérèse, car il n'en est pas moins vrai que nous eussions pu être tués tous trois fois avant d'avoir gagné l'abri qui était derrière nous.
Toute la journée au poste de secours nous étions encore sous le coup d'une irruption des Boches mais il n'en fut rien. Aujourd'hui à l'hôpital ma blessure est en bonne voie de guérison et il ne me reste plus qu'à remercier sœur Thérèse ce que je fais de tout cœur. Si la connaissance de ces quelques faits pouvait aider à sa gloire, j'en serais heureux.
Daignez agréer, ma Révérende Mère, l'hommage de mon profond respect.
André Ruotte.
174e régiment d'infanterie
Hôpital auxiliaire n° 5, Brest,
Le 14 Juillet 1916

La plupart des hommes de mon régiment avant de partir pour l'offensive de la Somme, avaient reçu des images et reliques de sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus; aussi étions nous remplis de courage et pleins de confiance en sa protection.
Nous sommes restés plusieurs jours sous un bombardement intense et n'avons eu que trois blessés à ma compagnie. Je fus le premier à l'attaque des lignes avancées de l'ennemi au billage de Barleux, le 9 juillet. A ce combat et tout près de la tranchée allemande dont mes camarades s'emparèrent, je reçus une balle au pied droit et dû me retirer sous une pluie de mitraille. Mais avant d'atteindre le poste de secours, je connus une heure de terrible angoisse. A 300 mètres en arrière, je vis non loin de moi un blessé projeté par un obus à 30 mètres en l'air et je me trouvais tout seul, sous un bombardement terrible, incapable maintenant de faire un pas de plus. 
Pourtant j'essayai avec deux bâtons de me traîner encore quelques mètres mais bientôt je tombais exténué de fatigue. Un tir de barrage de l'ennemi inondait la plaine : je me vis perdu et ma pensée alla vers sœur Thérèse. Je m'écriai avec foi : "sœur Thérèse, ne m'abandonnez pas, si vous le voulez vous pouvez me sauver !". Deux minutes après, un Sénégalais venait à moi précipitamment : "Moi, te porter" dit-il. Puis me chargeant sur ses épaules, il m'emportait à toute vitesse au poste français : j'étais sauvé !
Merci à l'angélique sainte.
Victor LADRET
28e colonial, 23e compagnie.

Aujourd'hui, 14 novembre 2018, soit 102 ans plus tard, voici le courrier plein de gratitude envoyé au Carmel de Lisieux pour rendre témoignage à Thérèse de l'Enfant-Jésus sur sa protection.
Selon ses paroles, "je passerai mon Ciel à faire du bien sur la terre".
Merci à elle pour tous ses bienfaits.

En Picardie, il y a actuellement 54 cimetières militaires français inventoriés sur les 64 recensés en Picardie.
Vouziers  horizon-spirituel.com
Cimetière militaire du secteur de Vouziers. Commune du département des Ardennes dans le nord de la France. Vouziers est aussi le lieu de sépulture du pilote de chasse Roland Garros, pionnier de la Première Guerre mondiale, qui a donné son nom au Stade Roland Garros à Paris.
NOUS LES POILUS
PLUS FORTE QUE L'ACIER
Lettres des tranchées à Thérèse de Lisieux.
On me demande comment je choisis mes textes... Au hasard !!!
J'avoue, j'ouvre le livre sur les courriers des Poilus au hasard et je me dis : ce texte est bon...
En voici encore un qui a été écrit de Contrexéville.

Contrexéville, le 24 Novembre 1918

Ayant une très grande reconnaissance à la petite sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus, je tiens à vous le faire savoir.
Sur le front, depuis le commencement de la guerre, j'ai été bien des fois en très grand danger mais toujours la sainte m'a protégé et même en plusieurs endroits, elle m'est apparue : c'était aux moments les plus périlleux et tandis que je pensais à elle.
Mais la dernière fois que je l'ai vue, c'est le 21 octobre 1918, à Vandy, à l'est de Vouziers. C'était vers midi, nous étions dans un abri en train de sommeiller quand arriva sur nous un obus dont l'éclatement tua les deux camarades qui se trouvaient à mes côtés. Réveillé tout à coup et voyant mes pauvres compagnons gisants morts près de moi, je fus pris d'une grande tristesse et de terreur aussi. Alors comme toujours je me mis à prier la petite sœur d'avoir pitié de moi car j'étais sans courage pour le moment, et elle m'apparut comme elle est sur son image, mais sans rien me dire ; je sentais seulement qu'elle me protégeait, c'étais comme si je lisais dans son regard : "je suis ici, ne crains rien".
Ma reconnaissance est pour toujours envers la petite sœur Thérèse qui n'a pas cessé de veiller sur moi. 
Vous me ferez plaisir, ma Révérende Mère supérieur, en m'envoyant quelques images et souvenirs de la sœur Thérèse pour pouvoir les garder précieusement. Comme mon régiment est sujet à beaucoup de changements par suite des circonstances, vous pourriez les adresser chez moi, au Havre, au 75 rue de la Halle où ma femme les recevra et me les fera suivre.
Recevez, ma Révérende Mère, etc...
Ernest CANU,
319e d'infanterie, sapeur, S.H.R.
Aujourd'hui, 12 Novembre nous poursuivons l'hommage rendu à ces valeureux soldats qui se sont battus pour la France... Et nous apprenons que les Irlandais connaissaient notre petite Sainte et qu'ils la priaient...


La Petite Fleur
Le 9 juillet 1915.
Je suis très heureux de faire le récit de deux protections extraordinaires opérées par la Petite Fleur. La première fois, c'était le 6 février 1915, à G. On nous avait commandé d'attaquer une position allemande. Tout était préparé et nous attendions que notre artillerie cessât de bombarder avant que ce soit à notre tour de faire la charge. Enfin arriva le moment pour nous ; mes hommes étaient un peu pâles. Avant de partir, je suppliais la Petite Fleur de me donner beaucoup de courage et de me conserver à ma mère. Je tirai son image de ma poche et la tenant dans ma main, je sautai par-dessus le parapet de la tranchée sur la plaine. Des milliers de projectiles passèrent bientôt à côté de moi à une vitesse effrayante. Des balles s'enfonçaient dans la terre à mes pieds. Un officier à ma droite et un autre soldat à ma gauche furent tués ; pour moi, j'ai pu avancer sans aucune blessure, jusqu'à notre nouvelle position.
La Petite Fleur m'a encore protégé merveilleusement une autre fois, C'était le 18 mai 1915. Notre artillerie avait commencé un bombardement épouvantable. Il semblait presque impossible de vivre pendant que cela durait. Comme je fixais ma baïonnette au canon de mon fusil, j'entendis très distinctement (malgré le fracas des obus qui éclataient autour de nous de tous les côtés, une voix, la plus douce voix que j'aie jamais entendue de ma vie, qui me disait à l'oreille "Prenez ma relique." Comme dans un rêve, je mis la main dans ma poche et je pris la petite relique. Avec cette arme, je me sentis un autre homme, et l'ordre venu de faire la charge, je m'élançai avec ardeur. Quand nous fûmes arrivés à notre objectif, nous nous couchâmes à l'abri de X. Je remarquai que la moitié des soldats de la compagnie étaient tués ou blessés. Pendant que nous étions couchés, un obus éclaté et tua plusieurs hommes à mes côtés. Tout à coup, je me sentis moi-même atteint à la jambe et à la poitrine. Que faire ? Il semblait impossible de retourner dans les tranchées sans être tué. Je priai avec foi sœur Thérèse et de nouveau j'entendis la même voix qui me disait : "Retournez, retournez." Alors j'obéis et la relique encore à la main, je rampai jusqu'à la tranchée pendant que les obus éclataient si près que parfois j'étais presque suffoqué par la fumée. Mais ils n'avaient aucun effet sur moi.
Grâce soit rendue à la Petite Fleur.
J.-G. MULQUEEN,
Sergent, premières gardes irlandaises.
Stèles irlandaises  horizon-spirituel.com
Stèles irlandaises rendant hommage aux trois divisions irlandaises (10e, 16e et 36e) du sacrifice des enfants de ce pays.
Memorial de Messines près d'Ypres
Sur la foi du serment, 
j'affirme devoir la vie sauve à sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus.
C'est le 14 mars 1916, qu'à la veille de repartir au front pour la deuxième fois, l'un de mes camarades me remit une image de la petite sainte, en me disant : "Il parait qu'elle a déjà accompli beaucoup de miracles pour les soldats et qu'elle les protège". Jusque là, je ne la connaissais pas, mais depuis ce jour, je n'ai cessé de la prier tous les soirs, récitant en son honneur, le Notre Père et Je vous salue Marie. Bientôt après, le 30 avril je pris part au combat sanglant du Mort-Homme, sous Verdun, et au milieu de la lutte terrible tout en me battant, j'appelais sœur Thérèse. Je l'invoquais non par peur car je n'ai jamais eu peur, mais je lui demandais de soutenir mon courage, parce qu'à ce moment tragique, il en fallait ! Soudain, dans la mêlée, à vingt mètres de l'ennemi, je reçu un éclat d'obus en pleine poitrine. Je perdis connaissance et quand je revins à moi, la bataille continuait de faire rage. Epuisé, et perdant mon sang, je n'avais pas la force de me traîner à l'écart, mais me souvenant de ma sainte Protectrice, je m'écriai : "Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus, ne m'abandonnez pas !" Elle entendit mon cri suppliant car sous les rafales de la mitraille, les brancardiers arrivèrent presque aussitôt me relever et me transportèrent au premier poste de secours. Là, un brave aumônier jugeant mon cas très grave me donna au son du canon le sacrement des mourants. Malgré mes souffrances, j'étais heureux et je pensais avec reconnaissance que ces secours religieux, je les devais à sœur Thérèse. Chère petite sainte, j'avais tant de confiance en elle, qu'une fois à l'abri des balles, je la priai de m'accorder un second miracle : celui de me guérir de ma blessure et de me guider sur sa tombe à Lisieux. 

Tombe de Thérèse  horizon-spirituel.com
A Lisieux, la tombe de Thérèse de l'Enfant Jésus
 jusqu'en septembre 1910
Et me voilà exaucé car grâce à elle, je me remis puis je fus changé d'arme et envoyé à Cherbourg. Ma première permission est pour venir aujourd'hui la remercier.; Combien j'ai le cœur joyeux et ravi ! A genoux sur son tombeau, je l'ai conjurée de ne pas m'abandonner : cela m'a fait du bien de lui avouer toutes mes fautes, comme à un prêtre, elle me les fera pardonner par Dieu. Maintenant, je me sens prêt à tous les sacrifices, à toutes les souffrances, car la sainte m'a fait comprendre qu'ainsi j'expierai mes péchés, et que d'ailleurs, le Christ Jésus avait enduré plus que tout cela pour nous. Aussi, je veux désormais gravir mon calvaire sans une plainte !
Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus protégez-moi toujours et aidez-moi.
J. LALLEMANENT,
Maréchal des logis,
3e régiment d'artillerie à pied, 4e Brie.
Aujourd'hui 9 novembre 2018, nous publions ce courrier qui montre à quel point notre confiance en l'aide céleste "oblige" presque nos anges, nos saints (canonisation future pour Thérèse), nos protecteurs à se révéler présents à nos côtés, actifs, efficaces : 
d'une manière inattendue, (mais comment pourrions nous attendre une telle présence ?) ce soldat confie :

Je vis sœur Thérèse comme un ange,

Contrexéville, le 23 décembre 1917
Hopital n° 9, cosmopolitain lit n° 69

A Monsieur le curé de la paroisse de Contrexéville (Vosges)

Ayant eu foi, depuis mars 1916 en la servante de Dieu, Thérèse de l'Enfant-Jésus, je tiens à vous exposer le fait ci-dessous, en vous priant de vouloir bien le faire parvenir au monastère des carmélites de Lisieux. 
Le 3 octobre 1917, mon régiment, le 2e tirailleurs de marche, de Tlemcen (Algérie) était désigné pour prendre possession du secteur du bois de Courrières et Bezonvaux.
Le 4 octobre, mon groupe arrivait dans la vallée et j'étais désigné par mon chef pour défendre, en cas d'attaque, la tête du boyau qui amenait à nos lignes et qui s'avançait à 60 mètres en avant vers les lignes ennemies. 
Depuis cette date, jusqu'au 13 octobre 1917, nous étions exposés journellement à des bombardements intenses et à des émissions de gaz, dont je fus toujours épargné. 
Les coups de main ennemis étaient fréquents dans les autres groupes de mon régiment.
Voyant cet état de choses, je dis à mon lieutenant : "Il faut certainement nous attendre avant d'être relevés à recevoir nous aussi un coup de main (une attaque)".
Et voici ce qui arriva :
Le 14 octobre, vers trois heures et demie du matin, j'étais à ma place habituelle, lorsque je fus ébloui tout d'un coup par une grande clarté argentée et quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque, devant mes yeux je vis sœur Thérèse comme un ange. Elle allait de gauche à droite, tenant à la main un sabre très court. Force me fut de la suivre et je me trouvai face à un marais qui faisait une défense naturelle et était situé derrière nos lignes. Je me frottai les yeux, me pinçai et me dis à moi-même : "Tu ne dors pas pourtant. Qu'est ce que cela veut dire ?". Bref, je repris de nouveau ma place primitive et revis avec étonnement cette vision faisant le même trajet.
Alors je compris que c'était un avertissement du Ciel. Je ne perdis pas une minute ; je passais une inspection rapide à mon poste et je fis débouchonner mes grenades, au cas d'un attaque imprévue.
Senones  horizon-spirituel.com
Cimetière militaire de 14/18 à Senones
Le tout terminé, je pris ma montre qui me donnait quatre heures et je pensai : c'est juste l'heure où d'habitude les Boches font leur coup de main. Je ne dis rien à mes hommes, sauf de bien veiller et d'être attentifs. Il n'y avait pas deux minutes que je surveillais le côté du marais que je vis se glisser une ombre rampante, puis deux, puis trois, en file indienne. Je crus tout d'abord à l'arrivée de la patrouille de relève et fis aussitôt une sommation en arabe par le mot Chkoune, qui veut dire : "Qui va là ?".
Mais pour toute, réponse, j'entendis l'éclatement d'une grenade qui heureusement vint tomber au-delà du petit parapet du boyau. "Voilà les Boches m'écriai-je, bombardez les grenadiers !" Je lançais aussitôt trois grenades, puis je vis un Allemand qui s'avançait vers moi. Pas d'hésitation, d'un coup de pistolet automatique, je le tuai net et il tomba à mes pieds.
Dès lors, ce fut un échange formidable de grenades et presque un corps-à-corps. Je ne perds pas courage, je harangue mes hommes et blessé bientôt, je n'en commande que de plus fort : "Bombardez," Mais plus de réplique du côté de l'ennemi. N'en pouvant plus, je m'assieds sur le parapet. Tout était redevenu calme ; je fus relevé par mon chef de section qui arriva en renfort puis évacué sur le poste de secours avec tous mes hommes dont quatre blessés.
Je n'oubliai pas aussitôt de remercier ma Protectrice qui depuis décembre 1916 m'a toujours préservé et dont l'avertissement céleste avait été pour nous le salut.
Cette déclaration est certifiée par l'écrivain lui-même dont la signature ci-dessous peut être publiée ; il recommande à tous ses camarades la plus grande confiance en la Servante de Dieu, Thérèse de l'Enfant-Jésus.
A. DIEZ
Sergent au 2e tirailleurs de marche,
Au front s. l. 132,
6e régiment de tirailleurs, à Tlemcen (Algérie).
Aujourd'hui, 8 novembre 2018, nous continuons à parcourir les courriers que les soldats de 14/18 ont expédiés au Carmel de Lisieux pour relater les évènements dramatiques et, la protection amoureuse de Thérèse, leur "petite sœur" de Lisieux.

N'a-t-on point fait là une petite neuvaine ?
Blessé le 1er octobre 1914 d'un éclat d'obus à la jambe gauche, je fus évacué et hospitalisé à Saint Hilaire-du-Harcouët (Manche) où j'arrivais le 4 octobre.
De prime abord, le docteur crut à une plaie plutôt superficielle et peu grave ; néanmoins je fus examiné à l'aide des rayons X qui ne révélèrent à ce moment nulle trace de corps étranger.
Cependant, après un séjour d'une quinzaine à l'hôpital, la plaie ne se fermant pas et souffrant de plus en plus, je fis mes doléances au docteur qui, cette fois m'examina à l'aide d'une sonde, opération qui lui fit croire à la présence d'un projectile ou à la carie de l'os. Le 22 octobre, je passai un deuxième examen radioscopique qui révéla la présence d'un "corps étranger" dans l'articulation tibio-tarsienne. Une intervention chirurgicale pour l'extraction du projectile fut donc décidée et fixée au dimanche 25 octobre 1914.
Le jour dit, au matin il fut procédé à l'extraction du projectile -qui s'était logé dans le péroné- et à un grattage de l'os. Le soir même et les jours suivants, je souffris terriblement et, chose angoissante, malgré les soins les plus dévoués, mon pauvre pied devenait horrible à voir, se teintant de noir, jaune, bleu, etc. si bien que les docteurs, au nombre de trois, ayant décidé une amputation et la jugeant 
indispensable pour ne pas dire inévitable me confièrent très prudemment qu'il faudrait sans doute en arriver là. Je passerai sous silence mes heures de désespoir et les milles prévenances des braves sœurs qui m'entourèrent à ce moment critique et que je n'oublierai jamais ! 
Malgré la décision prise, les docteurs furent hésitants lorsqu'il fut constaté que j'avais une fièvre qui me dévorait tandis que j'étais dans un état de faible extrême ; c'est alors que mes braves sœurs eurent une idée merveilleuse et pensèrent à faire une neuvaine à sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus, après avoir appliqué sur le pied condamné, une relique de Lisieux.
Dès le lendemain, un mieux sensible fut constaté et moi-même me sentis beaucoup mieux ; le docteur, médecin-chef étant venu pour constater mon état fut si surpris de voir une telle amélioration qu'il fit aux sœurs présente la réflexion suivant : "Diable ! n'a-t-on point fait une petite neuvaine par là ?". Sur quoi Mme la supérieur réplique : "Y croyez-vous docteur ?"
"Oui !" répond-il quand l'intéressé lui-même y a foi !" Et Mme la supérieur répond : "C'est peut-être le cas !" Et, de fait, ma foi était illimitée. Bien m'en a pris, car aujourd'hui je suis radicalement, et l'on peut dire même, miraculeusement guéri par la petite sœur Thérèse de L'enfant-Jésus.
E. Saint Joanis,
Soldat du 92e régiment d'infanterie, 
26e compagnie à Clermont Ferrand (Puy de Dome)

Ce témoignage montre bien l'accompagnement de "ce monde parallèle invisible" dont nous sommes gratifiés dès que nous en attendons avec confiance la protection :

Aux Armées, le 21 Octobre 1917,
Je fis connaissance avec sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus grâce à un vénérable aumonier qui me donna son image. Je l'emportai, comme une relique au front et j'ai bien des fois expérimenté la protection dont elle me couvrait. Voici le fait le plus saillant :
Le soir de la Pentecôte, le 11 juin 1916, après une pieuse journée, je regagnais mon cantonnement près d'Arras, seul sur la route, quand j'aperçus à la lueur des fusées-signaux, un gros chien qui après m'avoir flairé s'élança brusquement sur moi, me mordant à la jambe gauche sans lâcher prise, et essayant de m'entrainer. Me sentant perdu, car je n'avais aucune arme, j'invoquai avec confiance, la petite sœur Thérèse. L'effet de mon invocation fut immédiat. Le molosse desserra sa gueule et je m'arrachai aisément de son étriente ; puis il s'enfuit avec un sourd grognement. A sa façon d'attaquer, je supposai que c'était un chien de gerrre ennemi, exercé à la chasse du soldat français.
Cette morsure m'éloigna momentanément du front car l'on m'envoya à l'Institut Pasteur à Paris et pendant mon traitement antirabique, ma batterie subit de grosses pertes dans la Somme. J'y vois une deuxième protection ; la troisième fut d'être attaché, à mon retour de Paris à un nouveau dépôt au Havre, ce qui me permit de faire quatre fois le pèlerinage de Lisieux. Que sœur Thérèse me continue son aide, car elle sait bien mon désir d'être le plus dévoué de ses admirateurs.
Côme Camélio
XIIe, 3e R.A.L.
Nous poursuivons la chronique des courriers reçus au Carmel de Lisieux, courriers envoyés par les soldats ayant bénéficié des protections de Soeur Thérèse, en attente de canonisation...
Extrait de 
NOUS LES POILUS
PLUS FORTE QUE L'ACIER
Lettres des tranchées à Thérèse de Lisieux.
aux Editions du Cerf

Octobre 1917,
Roger Lefebvre, âgé de vingt-neuf ans, couvreur à Saint Aubin du Thenney (Eure) et père de famille, partit pour la guerre en août 1914, et fut incorporé au 24e d'infanterie. Il avait une confiance sans bornes envers sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus, qu'il se mit à invoquer, assure-t-il plus de vingt fois par jour. En outre, il portait sur lui sa relique et son image.
Voici maintenant la merveilleuse protection dont il fut l'objet :
Le 17 septembre 1914, à La Neuville près de Reims, vers quatre heures et demie de l'après midi, dans un combat où pleuvaient les obus, il fut blessé par six éclats de ces projectiles qui lui coupèrent plusieurs veines du cou, le blessèrent à la tête, au visage, à la cuisse et lui firent au pied une terrible entaille. Le malheureux tomba et perdit connaissance.
Revenant à lui par la fraîcheur du soir, il se trouva baigné dans son sang qui continuait à couler à flots de ses plaies béantes et se sentant d'une faiblesse à mourir, il s'écria avec une foi ardent : "Ma sœur Thérèse, venez à mon secours !" Aussitôt, il vit auprès de lui la petite sainte, belle et compatissante ; elle tenait d'une main un grand crucifix et de l'autre prenant avec tendresse le bras droit du mourant, elle le releva, lui sourit et disparut...
A cet instant qu'il n'oubliera jamais, le soldat se trouva tout autre : subitement son sang cessa de couler, comme si une main céleste eût bandé ses blessures ; alors sans plus ressentir la moindre souffrance, il courut à un poste de secours qui se trouvait à 400 m du champ de bataille.
Une circonstance remarquable de son temps passé aux ambulances fut que ses souffrances ne revinrent pas, bien que la plaie affreuse du pied nécessitât des opérations endurée à l'état de veille.
Complètement guéri, l'heureux soldat vint à Lisieux avec sa femme, le 4 février 1915 remercier sœur Thérèse à son tombeau, comme il en avait fait le vœu. De là, il se rendit au Carmel et la Mère Prieure, accompagnée d'une autre religieuse entendit de sa bouche le récit ému et plein de simplicité de la grâce reçue. "J'ai raconté à toux ceux que j'ai pu ce qui m'est arrivé dit-il : voyez vous, le cœur m'en saute encore quand j'y pense !"
Repartirez-vous au front, puisque vous voilà guéri ? " Interrogea la Mère Prieure et le brave troupier de répondre avec élan : "oh ! oui ma sœur, bientôt et je vous assure que c'est sans crainte car ma sœur Thérèse qui m'a protégé une fois me protégera toujours".
La parfaite bonne foi du soldat Lefebvre (d'ailleurs très estimé du curé de son village) fut attestée par plusieurs personnes fort sérieuses. La suite de son histoire et la fidélité de sa reconnaissance achèvent de le prouver. Après avoir regagné son dépôt et attaché désormais au 24e d'infanterie, Roger fut dirigé à nouveau sur le front le 15 décembre 1915 ; à chacune de ses permissions, il se faisait un devoir d'accomplir un pèlerinage à Lisieux. Lui-même résume dans une lettre du 26 août 1917 comment sœur Thérèse lui continua son assistance.
"J'ai pu constater bien des fois écrit-il que j'étais toujours protégé. Au mois de mai 1916, je suis allé sur la tombe de sœur Thérèse et n'ayant qu'une peur, celle d'être prisonnier, je lui demandai la mort de préférence à la captivité. Mais cependant je lui dis que, si je ne pouvais échapper à ce dernier malheur, je sois au moins grand blessé car j'aurais des chances d'être rapatrié.
Sillery  horizon-spirituel.com
   La nécropole nationale de Sillery-Bellevue est situé à 5 kilomètres au Sud-Est de Reims.
Le 1er Juin suivant dans un combat, les Allemands nous ayant contournés, nous n'avions plus qu'à nous rendre ; mais je sentis en moi quelque chose qui me commandait de résister et je rejoignis mon capitaine avec trois camarades. Là, malgré les sommations de l'ennemi qui voulait nous forcer à jeter les armes, on se défendit avec acharnement. Au bout d'une minute, deux d'entre nous étaient tués et moi je recevais une balle dans l'épaule droite, mais je parvins encore à lancer deux grenades de la main gauche. Alors je fus de nouveau blessé dans le côté droite et à l'épaule gauche et je tombai sur le dos ne pouvant plus bouger. Bientôt mon dernier camarade succomba à sont tour ainsi que le capitaine qui se fit tuer à bout portant ne voulant pas se rendre. Pour moi, un soldat allemand me couchât en jour pour m'achever mais un officier arrêta son bras ; je suis resté ainsi trois jours, étendu, sans pouvoir faire aucun mouvement, mais dans mon épreuve, je voyais bien que ma sainte Protectrice ne m'abandonnait pas. J'étais dans un boyau très étroit et l'ennemi avançait, gagnant du terrain ; je vis ainsi défiler près de moi des centaines de soldats allemands en rangs pressés. Eh bien ! Pas un seul ne passa sur moi, et tous, au contraire, au risque de se faire tuer montèrent sur le bord du talus pour ne pas me toucher.Cependant, j'étais à bout de forces et je souffrais tant que le troisième jour je demandais à ma petite sœur Thérèse de me débarrasser de mes douleurs en m'envoyant la mort. Au même instant, sans que je puisse m'expliquer comment car tout seul, je ne pouvais pas me remuer du tout et j'étais de plus en plus faible, je me trouvai subitement debout dans la tranchée et je pu marcher. Je rencontrai des Allemands et l'un d'eux me donna à boire du café plutôt qu'à un autre blessé allemand qui n'était pas content de cela ; mais je le compris bien à son geste, l'officier qui me donna à boire dut lui dire que j'étais plus blessé que lui et on ne lui donna que de l'eau. On m'indiqua ensuite un poste de secours et comme le bombardement de notre artillerie continuait sans trêve pour regagner le terrain perdu et atteignait le poste, un aumônier militaire allemand me fit descendre avec une précaution qui me toucha beaucoup dans un trou d'bus, tout près de là. Enfin on me dirigea à l'arrière, dans un hôpital car j'étais trop blessé et là je fus opéré de suite. Après cela on me transporta à l'hôpital de Stuttgart où je trouvai de bonnes religieuse qui me soignèrent très bien.
Je suis resté en Allemagne jusqu'au 15 décembre jour où j'ai été rapatrié en Suisse comme grand blessé, bien que je sois à peu près complètement remis. C'est là que j'ai connu le soldat Latus, si malade de la tuberculose et que je lui ai appris à prier la sœur Thérèse. Il m'a écouté et a été tout de suite guéri, comme il a dû l'écrire au Carmel. Pourtant il m'était toujours impossible de me servir de ma main droite, qui manquait de force et à la suite d'une opération au coude du même bras brisé, il s'y formait toujours des abcès ; alors je commençai des neuvaines à sœur Thérèse et à la fin de la deuxième neuvaine, les abcès étaient guéris et de plus je pouvais me servir librement de ma main droite. Depuis ce jour, je n'ai plus rien souffert ; je suis rentré en France au mois de juillet et rendu à ma petite famille bien heureuse de me revoir. Voilà l'exposition bien sincère de ce qui m'est arrivé grâce à sœur Thérèse. Si on le juge utile à sa gloire, je laisse la liberté de le faire connaître.
Le protégé de sœur Thérèse,
Roger Lefebvre,
Soldat au 24e d'infanterie.
Argonne  horizon-spirituel.com
Cimetière de 14/18 du pays d'Argonne.
Sous la garde de Sœur Thérèse,
Le 24 juin 1917 :
Je suis actuellement dans les tranchées d'Alsace, sur cette terre pour laquelle nous combattons depuis bientôt trois ans ! J'ai tout le temps de penser à ma petite sœur Thérèse dans nos heures d'ennui : alors je me console en lui parlant et j'éprouve en moi-même un bien être, une joie que je ne puis expliquer. La guerre s'éternise, c'est bien dur, et quand je songe à mon épouse restée seule là-bas avec ma fillette, je me reporte vers la petite sœur et je trouve près d'elle tout le courage nécessaire pour supporter l'épreuve ; j'ajouterai même un certain bonheur, très intime, est doublement plus grand ici qu'à mon foyer, car nous offrons, ma femme et moi, ce douloureux sacrifice de la séparation, pour hâter le jour heureux de la béatification de notre sainte bien-aimée.
Je lui dois d'ailleurs ce tribut de reconnaissance pour m'avoir miraculeusement sauvé le 14 juillet 1916. Je n'oublierai jamais cette date, où, chargé d'un travail en première ligne, presque en plein jour, je reçus une balle explosive dans ma cartouchière dont le contenu fut à l'instant pulvérisé, une partie de ma capote réduite en charpie, tandis que je n'eus même pas une éraflure. J'avais mis cette mission sous la garde sœur Thérèse et, tout en la remplissant, je ne cessais de l'invoquer et elle voulut bien m'entendre. Depuis, je ne vis plus sans elle et je l'aime tant ! 
Sergent Emile Jutard,
21e colonial, 3e compagnie.

Extrait de 
NOUS LES POILUS
PLUS FORTE QUE L'ACIER
Lettres des tranchées à Thérèse de LIsieux.
aux Editions du Cerf
Vallée de la Moselle  horizon-spirituel.com
DE MEME QUE LES FLEUVES RETOURNENT A LA MER, DE MEME A NOTRE MORT, NOTRE AME RETOURNE A DIEU.

ou à l'Adversaire (avec toutes ses conséquences)... le choix dépend de nous.
Etre libre  horizon-spirituel.com
Plus d'inquiétude  horizon-spirituel.com
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