Notre Père

Le NOTRE PERE

 magnifiquement expliqué par JESUS

 à Maria VALTORTA

Extrait des CAHIERS DE 1943 de Maria VALTORTA


 Jésus dit : 
   

 "La perfection de la prière se trouve dans le "Notre Père". 

Observe : aucun acte ne manque dans cette brève formule.

Foi, espérance, charité, obéissance, résignation, abandon, demande, contrition, miséricorde sont tous présents.

En la disant, vous priez avec tout le Paradis pendant les quatre premières pétitions ;

puis, quittant le Ciel, la demeure qui vous attend, vous revenez sur terre, les bras levés vers le ciel pour l’implorer de vous accorder les nécessités d’ici-bas et pour demander de l’aide dans la bataille à gagner pour retourner là-haut. 

 Page 140 et suivantes

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 "Notre Père qui es aux Cieux".   

oh ! Maria ! Seul mon amour pouvait vous inviter à dire : "Notre Père".

Par cette expression, je vous ai publiquement investis du titre sublime d’enfants du Très Haut et de mes frères et sœurs. Si quelqu’un, écrasé par la considération de sa nullité humaine, peut douter d’être le fils de Dieu, créé à son image et à sa ressemblance, il ne pourra plus douter en pensant à cette parole de moi.

Le Verbe de Dieu ne se trompe pas et ne ment pas.

Et le Verbe vous invite à dire : "Notre Père".       
 
C’est une douce chose et un grand secours que d’avoir un père. Dans l’ordre matériel, j’ai voulu avoir un père sur terre pour protéger mon existence de bébé, d’enfant, de jeune homme. J’ai voulu par-là vous enseigner, aux fils autant qu’aux pères, combien grande est la figure morale du père. Mais d’avoir un Père d’une absolue perfection, tel qu’est le Père qui est aux Cieux, est la douceur des douceurs, le secours des secours. Regardez ce Père-Dieu avec une sainte crainte, mais que l’amour soit toujours plus fort que la crainte, un amour reconnaissant au donneur de la vie sur terre et au ciel. 

"Que ton Nom soit sanctifié".   

 Répétez cette exultation, reconnaissante et juste louange au Saint des Saints avec le même mouvement que les séraphins et les chœurs des anges, auxquels vous vous joignez pour exalter le nom de l’Éternel. Répétez-la en pensant à moi, Dieu Fils de Dieu, qui le premier vous l’ai dite avec suprême vénération et suprême amour. Répétez-la dans la joie et dans la douleur, dans la lumière et dans les ténèbres, dans la paix et dans la guerre. Bienheureux ces enfants qui n’ont jamais douté du Père[1] et qui, à chaque heure, à chaque évènement, ont su lui dire : "Que ton Nom soit sanctifié ! ". 

"Que ton Règne arrive". 

Cette invocation devrait être le battement du pendule de toute votre vie, et tout devrait graviter autour de cette invocation au bien. Car le Règne de Dieu dans les cœurs, et, à partir des cœurs, dans le monde, voudrait dire bien, paix et toute autre vertu. Scandez donc votre vie d’innombrables implorations pour l’avènement de ce Règne. Mais d’implorations vivantes, c’est-à-dire d’actions dans votre vie en appliquant votre sacrifice de chaque heure, car bien agir signifie sacrifier la nature à cette fin. 

"Que ta Volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel". 

Le Royaume du Ciel appartiendra à celui qui aura fait la volonté du Père, non à celui qui aura accumulé paroles sur paroles, pour ensuite se révolter contre le vouloir du Père, contredisant ainsi les paroles mentionnées plus haut. Ici aussi vous vous unissez au Paradis tout entier, lequel fait la volonté du Père. Et si les habitants du Royaume font cette volonté, ne la ferez-vous pas pour devenir, à votre tour, habitants de là-haut ? Oh ! Joie qui vous a été préparée par l’amour unique et trin de Dieu ! Comment pouvez-vous ne pas vous employer, avec une persévérante volonté, à la conquérir ?
Celui qui fait la volonté du Père vit en Dieu. Vivant en Dieu, il ne peut se tromper, il ne peut pécher, il ne peut perdre sa demeure au Ciel, car le Père ne vous fait faire que ce qui est bien et qui, étant bien, sauve du péché et conduit au Ciel. Celui qui fait sienne la volonté du Père, annulant sa propre volonté, connaît et savoure sur terre la paix qui est dévolue aux bienheureux. Celui qui fait la volonté du Père, tuant sa propre volonté perverse et pervertie, n’est plus un homme : il est déjà un esprit mû par l’amour et vivant dans l’amour.         
Vous devez, avec bonne volonté, arracher de votre cœur votre volonté et y mettre à sa place la Volonté du Père.
Après vous être occupés des pétitions pour l’esprit, puisque vous êtes de pauvres êtres, vivant dans les besoins de la chair, demandez le pain à celui qui fournit la nourriture aux oiseaux des airs et les vêtements aux lys des champs.   

"Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien".   

 J'ai dit aujourd’hui et j’ai dit pain. Je ne dis jamais rien d’inutile.       
Aujourd’hui. Demandez les secours au Père un jour à la fois. C’est une mesure de prudence, de justice, d’humilité.
Prudence : si vous aviez tout d’un seul coup, vous en gaspilleriez beaucoup. Vous êtes d’éternels enfants, et capricieux de surcroît. Il ne faut pas gaspiller les dons de Dieu. De plus, si vous aviez tout, vous en oublieriez Dieu.         
Justice : pourquoi auriez-vous tout d’un seul coup, quand moi je reçus l’aide du Père un jour à la fois ? Et ne serait-il pas injuste de penser qu’il est bon que Dieu vous donne tout à la fois, ce qui sous-entendrait, avec une sollicitude tout humaine, qu’on ne sait jamais, et qu’il est bon d’avoir tout aujourd’hui de crainte que Dieu ne nous donne rien demain ? La méfiance, vous n’y réfléchissez pas, est un péché. Il ne faut se méfier de Dieu. Il vous aime à la perfection. Il est le Père très parfait. Le fait de tout demander à la fois froisse la confiance et offense le Père.   

Humilité : d’avoir à demander, jour après jour, vous rafraîchit la mémoire de votre nullité, de votre condition de pauvres, et du Tout et de la Richesse de Dieu.           
Pain. J’ai dit "pain" parce que le pain est l’aliment noble, indispensable à la vie. Dans cette seule parole, j’ai inclus, pour que vous les demandiez tous, tous les besoins de votre passage sur terre. Mais tout comme la température de votre spiritualité varie, il en va de même pour l’étendue de ce mot.
"Pain-nourriture" pour ceux dont la spiritualité est embryonnaire au point que c’est déjà beaucoup s’ils savent demander à Dieu la nourriture pour rassasier leur ventre. Il y a ceux qui ne la demandent pas, mais la prennent avec violence, en pestant contre Dieu et leur prochain. Dieu les regarde avec colère car ils piétinent le précepte dont découlent les autres : "Aime ton Dieu de tout ton cœur, aime ton prochain comme toi-même". 
"Pain-secours" dans les nécessités morales et matérielles pour ceux qui ne vivent pas seulement pour leur ventre, mais qui, ayant une spiritualité plus évoluée, savent vivre aussi pour la pensée. 
"Pain-religion" pour ceux, plus avancés encore, qui font passer Dieu avant les satisfactions des sens et des sentiments humains, et qui savent déjà mouvoir leurs ailes dans le surnaturel.       
"Pain-esprit, pain-sacrifice" pour ceux qui, ayant atteint la pleine maturité de l’esprit, savent vivre dans l’esprit et dans la vérité, ne s’occupant du sang et de la chair que pour le strict nécessaire à l’existence dans la vie mortelle, jusqu’à ce qu’arrive l’heure d’aller rejoindre Dieu. Ceux-ci se sont désormais ciselés sur mon modèle et ils sont des copies vivantes de moi, sur lesquelles le Père se penche avec une étreinte d’amour.     

"Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés". 

 Parmi les êtres créés, il n’y a personne, excepté ma Mère, qui n’ait eu à se faire pardonner par le Père des fautes plus ou moins graves selon sa propre capacité d’être enfant de Dieu.

Priez le Père qu’il vous raie du nombre de ses débiteurs.

Si vous le faites avec une âme sincère, humble, contrite, vous plierez l’Éternel en votre faveur.       
Mais la condition essentielle pour obtenir le pardon, c’est de pardonner.

Si vous voulez la pitié sans la donner à votre prochain, vous ne connaîtrez pas le pardon de l’Éternel. Dieu n’aime pas les hypocrites et les cruels, et celui qui refuse le pardon à son frère refuse le pardon du Père à lui-même.

Considérez en outre que, quelles qu’aient été les blessures que vous a faites votre prochain, celles que vous avez faites à Dieu sont infiniment plus graves. Que cette pensée vous incite à tout pardonner comme je le fis par ma perfection et pour vous enseigner le pardon.

"Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal"

Dieu ne vous induit pas en tentation. Il vous tente avec des dons de bien seulement, et pour vous attirer à lui. Interprétant mal mes paroles, vous croyez qu’elles signifient que Dieu vous induit en tentation pour vous mettre à l’épreuve. Non. Le bon Père qui est aux Cieux permet le mal, mais il ne le crée pas. Il est le Bien dont jaillit chaque bien. Mais le mal existe. Il existe depuis que Lucifer se tourna contre Dieu. C’est à vous de faire du mal un bien, le vainquant et implorant du Père les forces pour le vaincre. 
 
Voilà ce que vous demandez par cette dernière pétition, que Dieu vous donne assez de force pour résister à la tentation. Sans son aide, la tentation vous plierait, car elle est forte et rusée, et vous êtes bornés et faibles. Mais la lumière du Père vous éclaire, mais la puissance du Père vous fortifie, mais l’amour du Père vous protège, grâce à quoi le mal meurt et vous en êtes délivrés.   
 
Voilà ce que vous demandez par le "Notre Père" que je vous ai enseigné. En cette prière, tout est compris, tout est offert, tout est demandé de ce qu’il est juste de demander et de donner. Si le monde savait vivre le "Notre Père", le Règne de Dieu viendrait dans le monde. Mais le monde ne sait pas prier. Il ne sait pas aimer. Il ne sait pas se sauver. Il sait seulement haïr, pécher, se damner.   
 
Mais je n’ai pas fait et donné cette prière pour un monde qui a préféré être le règne de Satan. J’ai fait et donné cette prière pour ceux que le Père m’a donnés parce qu’ils lui appartiennent, et je l’ai faite afin qu’ils soient unis avec le Père et avec moi dès cette vie, pour atteindre la plénitude de l’union dans l’autre".


 Maintenant je comprends véritablement ce que veut dire "Paradis".

Cela veut dire : vivre en voyant toujours ce Soleil, Un et Trin.           

  Maria VALTORTA

à lire dès que possible...

Cahiers de Maria Valtorta horizon-spirituel.com

Un peu d'humour...

Allo ?? Est-ce que Dieu est là ?



Sept règles simples pour une conversation téléphonique avec Dieu :

1 . Avant de parler dans l’appareil, commencez par faire silence, pour vous mettre en présence de Dieu ;

2 . Dieu ne manque pas de ligne pour vous recevoir. Si ça sonne occupé, c’est vous qui avez fait un mauvais numéro. Attention, quand il décroche, il ne dit pas « allô » car Il est toujours à l’écoute.

3 . En cas d’interruption examinez si ce n’est pas vous qui, dans vos pensées avez coupé le contact.

4 . Une conversation avec Dieu n’est pas un monologue. Ne parlez pas sans cesse, mais écoutez ce qui est dit à l’autre bout du fil.

5 . Ne vous habituez pas à appeler Dieu seulement en cas de nécessité.

6 . Ne téléphonez pas seulement à Dieu durant les temps à tarif réduit et particuliièrement en fin de semaine. Un court appel devrait être possible tous les jours.

7 . Remarque : les conversations avec Dieu sont gratuites.

Echo du diocèse de Ouahigouya

Burkina Faso.

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