D’après les confidences de Padre Pio, le 6 janvier 1903, le Christ et la Vierge Marie lui apparurent pour le réconforter et l’encourager dans son sacerdoce.
Tiré de Petite vie de Padre Pio de Patrick Sbalchiero
Rappelez-vous toujours de la prière non seulement dans les moments sombres de peur et de désespoir, mais à n'importe quel moment de votre vie. Dieu vous écoute car il est votre Père et il est le seul qui ne vous trahira jamais. Ayez la foi, demandez, priez, il vous aime comme personne ne pourra jamais vous aimer.
"Persévère , tu verras des moments meilleurs si toutefois tu te confies à sa Volonté et à la Prière.
Demandez et vous serez entendu."
Extrait d'une correspondance sur la prière :
Padre Pio correspond avec quelques directeurs spirituels ou des fils spirituels et sur cet extrait, il s'exprime sur la prière :
Que chacun tente de grappiller ces délices que sont les moments de prières...
"Dès que je me mets à prier, je sens mon cœur comme envahi de la flamme d'un vif amour. Cette flamme ne ressemble à aucune flamme de ce bas monde. C'est une flamme délicate et très douce qui consume et ne fait aucun mal. Elle est si douce et si délicieuse que l'esprit en éprouve un extrême plaisir et qu'il en est rassasié d'une façon telle qu'il n'en perd pas le désir. C'est, ô mon Dieu, une chose extraordinairement merveilleuse pour moi et que peut-être je n'arriverai jamais comprendre sinon dans la patrie céleste.
Ce désir, loin d'ôter à l'âme son sentiment de satiété, l'affine de plus en plus. La jouissance que ressent l'âme au plus profond d'elle-même n'est pas diminuée par ce désir, mais au contraire de plus en plus épurée. Il en est de même du désir de jouir toujours de cette flamme très vive, puisque ce désir n'arrive pas à être éteint par la jouissance mais est raffiné par cette même jouissance. Vous comprendrez donc que les fois où je peux parler en me servant de mon intelligence et de mes sens se raréfient de plus en plus.
Je ne sais si je réussi à me faire comprendre, je ne pourrais pas mieux m'expliquer. L'âme mise dans cet état par le Seigneur, enrichie de tant de célestes connaissances, devrait être plus loquace, et pourtant non, elle est devenue presque muette. Je ne sais si ce phénomène ne se produit qu'en moi seul. L'âme ne réussit à exprimer qu'une minuscule partie de ce que son Epoux opère en elle, en des termes très vagues et la plupart du temps mêmes vides de sens. Croyez bien, mon père que ce n'est pas pour elle un léger tourment.
Toutes ces choses extraordinaires, loin d'avoir cessé, croissent de plus en plus. Je sens que les ravissements ont augmenté de force et ils surviennent habituellement avec une telle impétuosité que tous les efforts pour les empêcher ne mènent absolument à rien. Le Seigneur détache de plus en plus l'âme des choses de ce bas monde et je sens qu'il la raffermit toujours davantage dans la sainte liberté de l'Esprit."
Extrait de Paroles de Padre Pio
éditions Salvator, page 23
Dans une correspondance à un directeur spirituel, il exprime son questionnement par rapport à un fait pendant les venues de Jésus :
"Depuis déjà longtemps, il m'arrive, lorsque vient Jésus que les choses que je tiens beaucoup à Lui demander m'échappent et que je me rappelle seulement ce que Jésus veut que je me rappelle. Il m'arrive aussi habituellement quand Il vient de me sentir poussé par une force irrépressible à prier et à Lui recommander des personnes que je n'ai jamais vues et dont je n'ai jamais entendu parler et de demander pour elles des grâces qui ne me sont jamais passées par l'esprit. A vrai dire, il n'est jamais arrivé lorsque je prie ainsi que le Seigneur n'ait pas exaucé mes suppliques. Je ne m'étonne pas moins de ce second mystère que du premier. Parfois, je me mets à pleurer comme un enfant, parce que je ne me souviens pas de ce que je veux demander à Jésus et qui me tient tellement à cœur. Comment cela se produit, je ne sais pas. Je crains beaucoup que ce ne soit un piège de l'ennemi et je pense : qui sait si je ne suis pas réellement dans les filets de l'ennemi ?
OU :
"Comment se fait-il ô père que quand je suis avec Jésus, seule une fraction de ce que j'ai l'intention et la volonté déterminée de lui demander se présente à mon esprit ? Et pourtant je ressens une douleur très vive de cette distraction. Comment l'expliquer ? Jusqu'à présent, personne n' pu vraiment me convaincre.
Ecoutez aussi une chose très étrange. Quand je suis avec Jésus, il m'arrive de demander à Jésus des choses que je n'avais jamais pensé à lui présenter, non seulement pour des personnes que je n'ai jamais eues à l'esprit mais ce qui me surprend encore plus, pour des personnes que je n'ai jamais connues et dont je n'ai jamais entendu parler. Et il faut remarquer à ce propos que quand cela m'arrive, jamais à ma connaissance Jésus ne m'a refusé pour ces personnes ce que j'avais demandé pour elles".
Extrait de Paroles de Padre Pio
éditions Salvator, page 30
Un soir, Padre Pio se reposait.
Seul, il était étendu depuis peu sur un lit de sangles, quand lui apparut un homme drapé dans un manteau noir. Surpris, Padre Pio se leva et lui demanda son nom et le motif de sa visite.
L’inconnu répondit qu’il était une âme du purgatoire:
«Je m’appelle Pietro Di Mauro.
J’ai péri dans un incendie, le 18 septembre 1908, dans ce couvent transformé en centre d’hébergement pour personnes âgées, après l’expropriation des biens ecclésiastiques. Surpris dans mon sommeil, j’ai été la proie des flammes. Je viens du purgatoire: le Seigneur m’a permis de venir vous demander de célébrer à mon intention la sainte messe, demain matin. Grâce à votre prière, je pourrai entrer en Paradis.»
Padre Pio l’assura qu’il célébrerait la messe à son intention.
Voici ses mots: « Je voulus le raccompagner à la sortie du couvent. Je constatai que je m’étais entretenu avec un défunt seulement quand, sur le parvis, l’homme disparut. J’avoue être rentré au couvent plutôt effrayé. Notre supérieur, l'abbé Paolino de Casacalenda, avait remarqué mon agitation, aussi lui racontai-je ce qui venait d’arriver et lui demandai-je la permission de célébrer la sainte messe à l’intention de cette âme.
Quelques jours plus tard, l'abbé Paolino, intrigué, se rendit au bureau de l’état civil de la commune de San Giovanni Rotondo, où il demanda et obtint la permission de consulter le registre des décès pour le mois de septembre 1908, où figuraient les nom et prénom du défunt, de même que la cause du décès: «Le 18 septembre 1908, dans l’incendie de l’hospice, Pietro Di Mauro, fils de Nicola, a trouvé la mort.»
Saint padré Pio priez pour les âmes du Purgatoire.
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Veuille