Brigitte de Suède

BRIGITTE DE SUEDE

1303 - 1373

On connaît relativement peu cette Sainte qui nous vient d'un pays du Nord : de Suède.

On la considère comme la Co-patronne de l’Europe, Brigitte est sainte et mystique au XIVe siècle, elle a été privilégiée de nombreuses apparitions et révélations de Jésus et de Marie tout au long de sa vie. 

Que Jésus  -l'Eternel vivant comme Il se définit Lui-même- dicte des oraisons, cela n'a rien d'étonnant !

Au cours des siècles, Il n'a cessé de nous accompagner comme Il l'avait promis à Ses Apôtres :

"Je serai avec vous tous les jours."

Par le biais de saints et saintes : Jeanne Le Royer, Marguerite Marie, Josefa Menéndez, Maria Valtorta ou Luisa Picarretta par exemple....

 Il se manifeste pour éduquer les populations à Ses saintes Volontés.

Brigitte Birgersdotter, fille de Birger Persson, prince suédois et issu de la famille des Brahe, est née en 1303 dans la province historique de l'Uppland, apparentée par sa mère à la famille royale de Suède elle est née à Skederid, dans le Roslagen à une cinquantaine de kilomètres au nord de Stockholm.

Son père, le chevalier Birger Persson était aussi sénateur du Royaume et lagman (sénéchal) de la province d'Upland, la principale de Suède, pour quoi il rédigea une nouvelle loi qui, au XIV° siècle, fut à la base de la nouvelle loi civile et criminelle commune à tout le Royaume.

Cette famille observait les jeûnes, se confessait tous les vendredis, faisait des lectures spirituelles et des pèlerinages.

Rien d'étonnant donc que très jeune, Jésus en Croix lui apparaîsse. Horrifiée par l’état physique dans lequel Il se trouve, elle est prise de dévotion pour les Saintes Plaies du Christ et ne cesse de Le prier et d'être dévorée du besoin de Le consoler.

Etant de la haute noblesse, elle doit se marier pourtant, son mari Urf Gudmarson, était lui aussi de la noblesse de Suède. Ils eurent huit enfants dont Catherine de Suède

Orpheline de mère en 1314, Brigitte fut confiée à un de ses tantes maternelles, femme du sénéchal d’Ostrogothie, qui la maria, lorsqu’elle eut treize ans (1316), à Ulf Gudmarsson, beau jeune homme de dix-huit ans, dont elle eut quatre garçons et quatre filles : Gudmar, Bengt et Ingeborg, moururent en bas âge ; Marta, Karl, Birger, Catherine et Cecilia parvinrent à l'âge adulte. Ulf Gudmarsson fut successivement sénéchal, chevalier et sénateur du Royaume.

Avec son époux ils s'initièrent l'un et l'autre à l'étude de l'Ecriture et l'adoptèrent comme règle de vie comme tertiaires franciscains.

Elle fut d'une charité généreuse. Jusqu’en 1340, Brigitte s'occupa de l'éducation de ses enfants mêlés à ceux qui vivaient dans la grande propriété d'Ulvasa, leur lisant la Bible et la Vie des Saints. Elle fit construire sur le domaine un hôpital pour les pauvres et les malades qu'elle soignait elle-même avec ses enfants.

En 1341, Brigitte et Ulf, fidèles à une tradition familiale vieille de quatre générations, partirent pour saint Jacques de Compostelle, accompagnés de parents, d'amis et de prêtres dont un cistercien, confesseur de Brigitte. Sur le chemin du retour, Ulf tomba malade à Arras et se retira à l'abbaye d'Alvastra où un de leurs fils était moine, et où il mourut, en 1344. 

Veuve, Brigitte s’installa dans une dépendance d'Alvastra où commencèrent les révélations qu’elle eut jusqu'à sa mort. Elle reçut les conseils et l’appui de Pierre Olafsson, sous-prieur, puis prieur d'Alvastra, qui était à la fois son directeur spirituel et son secrétaire.

Elle se prépare à partir pour Rome afin de faire approuver par le Pape la fondation de son ordre consacré au Saint Sauveur. Là sa fille (qui deviendra sainte Catherine)  la rejoindra l’année suivante. Elles vécurent désormais ensemble.

 

Les papes s'étaient alors réfugiés en Avignon. Elle les harcelait pour qu'ils reviennent à Rome. Au début de 1372, elle partit pour la Terre Sainte avec une escorte armée.

Ce furent les quinze mois les plus beaux de sa vie, disait-elle. Elle avait fondé l'ordre des Brigittines qui existe encore en Suède sur les bords du lac de Vadstena.

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Favorisée de grâces extraordinaires, elle suivait à la lettre le saint Évangile, pratiquant la pauvreté, mendiant même sous le porche des églises afin de récolter le mépris des passants.

 A une princesse romaine qui lui reprochait de ne pas savoir garder son rang, elle répondit: "Jésus s'est abaissé sans avoir eu votre autorisation."



Depuis sa première apparition de Jésus en Croix, elle a la singulière et constante idée de connaître le nombre de plaies que le Seigneur a sur le corps.



En 1350, pour répondre à son souci, alors qu'elle est en prière devant un crucifix dans la basilique Saint Paul Hors les Murs à Rome, le crucifix s’anime et Jésus lui révèle :

"J’ai reçu en mon corps 5 480 coups. Si vous voulez les honorer par quelque vénération, vous direz 15 Notre Père et 15 Je vous salue Marie avec les oraisons suivantes…"

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Les Oraisons, 

 10 minutes pour se préparer le Paradis



Jésus enseigne alors à sainte Brigitte deux séries d’oraisons :

 les 15 Oraisons,

à réciter 365 fois pendant un an,

 et les 7 Notre Père,

à réciter 365 fois pendant 12 ans.

Les promesses de Jésus faites à la personne qui récitera entièrement ces deux séries d’Oraisons (ou seulement l’une d’entre elles) sont merveilleuses et parfois bien mystérieuses…

- Quiconque accomplira cette dévotion, délivrera du Purgatoire 15 âmes de sa lignée, 15 justes de sa même lignée seront confirmés en grâce et 15 pêcheurs de sa même lignée seront convertis.

- Celui qui dira ces Oraisons aura les premiers degrés de perfection et 15 jours avant sa mort, je lui donnerai mon précieux Corps et mon précieux Sang, afin que par ceux-ci, il soit délivré de la faim et de la soif éternelles. 15 jours avant sa mort, il aura une amère contrition de tous ses péchés et une parfaite connaissance de ceux-ci.

- Je mettrai le Signe de ma très victorieuse Croix devant lui, pour son secours et sa défense contre les embûches de ses ennemis.

- Avant sa mort, Je viendrai avec ma très chère et bien-aimée Mère, et Je recevrai bénignement son âme et la mènerai aux joies éternelles… L’ayant menée jusque-là, Je lui donnerai un singulier trait à boire de la fontaine de ma Déité, ce que Je ne ferai point à d’autres ne disant pas mes 15 Oraisons.

- Celui qui dira ces 15 Oraisons est assuré d’être joint au suprême Chœur des Anges, et, quiconque les enseignera à un autre, sa joie et son mérite ne manqueront jamais, mais seront stables et dureront à perpétuité.

Jésus lui est apparu sur la Croix, elle en écrivit cette prière :



Béni soyez-vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui avez prédit votre mort avant l'heure ; qui, à la dernière Cène, avez merveilleusement consacré avec du pain matériel votre corps qui nous rachète ; qui l'avez donné par amour aux Apôtres en mémoire de votre très précieuse passion ; vous qui, en leur lavant les pieds de vos très saintes et nobles mains, leur avez donné humblement un modèle d'humilité.


Honneur à vous, Jésus Christ mon Seigneur qui, par la peur de votre passion et de votre mort, avez fait jaillir une sueur sanglante de votre corps innocent ; pourtant vous avez accompli notre rédemption que vous vouliez réaliser ; et ainsi vous avez manifesté avec une parfaite évidence votre amour pour le genre humain.

Béni soyez-vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui fûtes conduit devant Caïphe et qui avez humblement permis, vous qui êtes le juge de tous, qu'on vous livrât au jugement de Pilate.


Gloire à vous, Jésus Christ mon Seigneur, pour les moqueries que vous avez subies : vous avez été revêtu de pourpre, couronné d’épines très aiguës, et vous avez supporté avec une grande patience de recevoir des crachats sur votre face glorieuse, d'avoir les yeux voilés et d'être frappé durement à la machoire et au cou par les mains cruelles des impies.


Louange à vous, mon Seigneur Jésus Christ, qui vous êtes laissé lier à la colonne, atrocement flageller, conduire et montrer tout sanglant au tribunal de Pilate, avec une infinie patience, comme l'Agneau innocent.


Honneur a vous, Jésus Christ mon Seigneur : avec tout votre glorieux corps ensanglanté, vous avez été condamné à mourir sur la croix ; vous avez douloureusement porté la croix sur vos saintes épaules ; et, conduit par des furieux au lieu de votre passion, puis dépouillé de vos vêtements, vous avez voulu être ainsi cloué à la croix.


Perpétuel honneur à vous, Seigneur Jésus Christ : dans une telle angoisse vous avez regardé avec des yeux d'amour votre noble mère qui n'avait jamais commis de péché ni consenti à la plus légère faute ; et pour sa consolation vous l'avez confiée à la garde de votre disciple.


Bénédiction éternelle à vous, Jésus Christ mon Seigneur : dans les affres de la mort, vous avez donné à tous les pécheurs l'espérance du pardon lorsque vous avez miséricordieusement promis la gloire du paradis au malfaiteur qui se tournait vers vous.


Louange éternelle à vous, Jésus Christ mon Seigneur, pour cette heure où vous avez souffert sur la croix, pour nous pécheurs, les plus grandes amertumes et les angoisses les plus extrêmes ; car les souffrances très aiguës de vos blessures atteignaient durement votre âme et transperçaient cruellement votre cœur sacré ; finalement votre cœur a éclaté, vous avez rendu l'esprit et, penchant la tête, vous êtes remis humblement aux mains de Dieu votre Père, et alors votre corps a connu le froid de la mort.


Louange éternelle à vous, Jésus Christ mon Seigneur, pour cette heure où vous avez souffert sur la croix, pour nous pécheurs, les plus grandes amertumes et les angoisses les plus extrêmes ; car les souffrances très aiguës de vos blessures atteignaient durement votre âme et transperçaient cruellement votre cœur sacré ; finalement votre cœur a éclaté, vous avez rendu l'esprit et, penchant la tête, vous êtes remis humblement aux mains de Dieu votre Père, et alors votre corps a connu le froid de la mort.


Béni soyez-vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui avez racheté les âmes par votre sang précieux et votre mort sacrée, qui les avez miséricordieusement ramenées de l'exil à la vie éternelle.

(suite à la colonne suivante).

Jésus en Croix horizon-spirituel.com

Prière de Sainte Brigitte, suite et fin





Béni soyez-vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui pour notre salut avez permis que votre côté et votre cœur fussent percés par la lance, et qui avez fait jaiilir de votre côté les flots de votre sang précieux pour nous racheter.

Gloire à vous, Jésus Christ mon Seigneur, parce que vous avez voulu que votre corps béni fût déposé de la croix par vos amis et couché dans les bras de votre mère très douloureuse ; et parce que vous avez permis qu'elle l'enveloppât de linges, qu'il fût mis au tombeau et gardé par des soldats.

Honneur éternel à vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui êtes ressuscité des morts le troisième jour ; qui vous êtes manifesté vivant aux témoins de votre choix ; qui, après quarante jours, êtes monté au ciel à la vue de beaucoup, et qui y avez établi avec honneur vos amis que vous avais délivrés des enfers.

A vous, jubilation et louange éternelle, Seigneur Jésus Christ, qui avez envoyé le Saint-Esprit dans le cœur de vos disciples et avez développé en eux un amour infini de Dieu.

Béni soyez-vous, digne de louange et de gloire éternellement, Jésus mon Seigneur, qui trônez dans votre royaume céleste dans la gloire de votre divinité, vivant corporellement avec vos membres très saints que vous avez tirés de la chair de la Vierge. Et c’est ainsi que vous viendrez au jour du jugement pour juger les âmes de tous, vivants et morts. Vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen.

Sainte Brigitte de Suède

On peut distinguer quatre périodes de Révélations :

1. Le cycle suédois (1344-1349)

qui s'accompagne de missions à la Cour de Stockholm ainsi qu'auprès de nobles et du clergé. Ce sont des révélations mariales ecclésiales, sur l'institution de l'Ordre du Saint Sauveur, destinées aux sept anges (évêques) de Suède, sur la souveraineté suédoise, sur le déclin de la Chevalerie chrétienne, en faveur de l'indiction d'un second jubilé (année sainte) à Rome, que le prieur d'Alvastra et l'évêque Hemming d'Abo portèrent, de la part de Brigitte, au pape Clément VI à Avignon, comme ils avaient porté aux rois de France et d’Angletterre l’ordre de faire la paix.

2. Le cycle italo-romain 

 s'ouvre en 1349 où, sous motion divine, sainte Brigitte vient en Italie pour gagner le jubilé de 1350 ; elle a des visions à Milan, puis à Saint-Pierre de Rome le 24 décembre 1349 lors de l'ouverture de la Porte sainte, et, ensuite, en bien d'autres circonstances et lieux romains. Ce sont des avertissements et des menaces avec des promesses de pardon et des appels répétés pour le retour du pape à Rome. A Saint-Paul-hors-les-Murs notamment, devant un crucifix, elle reçoit communication de ses oraisons de la Passion.

3. Les pélerinages, troisième cycle

commença de 1364 à 1370 lors des pèlerinages de Brigitte dans divers sanctuaires d'Italie : Assise (saint François), Ortono a Mare (saint Thomas apôtre), Mont Gargan (saint Michel), Bari (saint Nicolas), Bénévent (saint Barthélemy), Naples (avec plusieurs missions auprès de la reine Jeanne), Salerme (saint Matthieu), Amalfi (saint André).

4. En Terre Sainte, le quatrième cycle

Il se concrétisa pendant son pèlerinage en Terre sainte (1371-1373) : la Passion (au saint Sépulcre), la Nativité (à Béthléem), la vie de la Vierge (dans la grotte de Jérusalem), et des révélations mineures au Cénacle, sur le mont des Oliviers, près du Jourdain ainsi qu'à l'aller et au retour à Chypre.

Les Oraisons de sainte Brigitte retracent le récit de la Passion dans l’ordre évident de leur chronologie, du jardin des Oliviers à la mort de notre Sauveur.

Sauf que c'est Jésus Lui-même qui lui dévoile ce qu’Il a subi.

Le Seigneur en profite même pour nous expliquer la valeur spirituelle et rédemptrice de chacune de ses souffrances. Par exemple l’Agonie pour les péchés de cœur de l’homme (…) et l’accroissement de l’amour de Dieu et du prochain", ou le Couronnement d’épines "pour les péchés d’esprit de l’homme (…) et pour l’extension du règne du Christ sur la Terre".

D’autres révélations comprennent des messages pour la cour de Famagouste de l'empereur byzantin.

Révélations de Sainte Brigitte horizon-spirituel.com
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Ce qu’il y a de merveilleux dans ces Oraisons, c’est leur contenu :

D'ailleurs, Saint Jean (21, 25) dit : "Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses, si on les écrivait en détail,  le monde même ne pourrait contenir les livres qu’on écrirait".

Les Oraisons de sainte Brigitte retracent le récit de la Passion dans l’ordre évident de leur chronologie, du jardin des Oliviers à la mort de notre Sauveur.

Sauf que c'est Jésus Lui-même qui lui dévoile ce qu’Il a subi.

Le Seigneur en profite même pour nous expliquer la valeur spirituelle et rédemptrice de chacune de ses souffrances. Par exemple l’Agonie pour les péchés de cœur de l’homme (…) et l’accroissement de l’amour de Dieu et du prochain", ou le Couronnement d’épines "pour les péchés d’esprit de l’homme (…) et pour l’extension du règne du Christ sur la Terre".

Brigitte eut deux vies. D'abord une femme mariée et la mère de huit enfants,

La seconde vie de Brigitte commença après son veuvage et son refus de se remarier afin d'approfondir "son union avec le Seigneur dans la prière, la pénitence et la charité"...

Comme sainte Catherine de Sienne, sainte Brigitte pria et agit pour la fin du Grand schisme d'Occident et le retour du pape à Rome.

On ne sait rien de sa mort à Rome. Nul doute, qu'elle sut s'y préparer trés saintement et qu'elle fut emportée dans les bras de la Sainte Vierge qu'elle voyait régulièrement pendant ses extases.

Renommée pour ses prophéties et ses révélations mystiques, (mais ce ne sont pas les siennes, ce sont celles que Jésus lui confie) forte et courageuse, elle est connue pour ses prises de position politiques et religieuses n'hésitant pas à donner ses avis aussi bien sur la gouvernance des États que de la papauté réfugiée à Avignon.

Toutes ces révélations furent faites à l'état de veille et en extase, avec des visions corporelles et des auditions. Brigitte eut aussi des locutions intérieures. Elle retenait tout jusqu'à ce qu'elle l'ait dicté à un secrétaire qui transcrivait en latin. Alors la sainte ne retenait plus que le sens général des entretiens qu'elle avait eus avec le Seigneur, la Vierge, les anges ou les saints...

Ces Révélations furent écrites par le moine Pierre, prieur de l'abbaye d'Alvastra dans un premier temps ; elles ont été imprimées à Rome en 1455, et traduites en français sous le titre de Prophéties merveilleuses de sainte Brigitte à Lyon1536. Les apparitions, extases et locutions ont été approuvées par trois papes et par le concile de Bâle et leur absolue authenticité et véracité ont été confirmées par le pape Jean-Paul II.

Une expérience extraordinaire à reprendre pour soi-même !



Il y a bien longtemps alors que je lisais un livre sur Ste Brigitte de Suède, je relève cet évènement étonnant :

Ce livre raconte que Brigitte dans son couvent, pendant un moment d'Adoration, pleure abondamment de douleurs provoqué par une rage de dents.

Dame ! En ce temps là au Moyen Age, cela ne devait pas être simple de calmer une rage de dents, surtout une molaire, n'est-ce pas ? 

Alors en prières, en Adoration devant son Seigneur, Brigitte pleure de douleurs.

Elle gémit : "Seigneur, fais quelque chose, j'ai si mal !"

Le Seigneur Jésus,  fidèle à Sa promesse : "Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. " (Matthieu 28, 20) lui réponds et lui conseille : "Offre moi ton mal de dents et Moi, Je le mettrai avec Moi sur la Croix pour la rédemption du monde !"

Le narrateur ne notait pas la suite de la recommandation de Jésus, mais pourquoi donc Brigitte ne lui aurait pas offert son mal de dent ?

Très impressionnée par ce conseil, je me dis : "hum, ainsi donc une douleur, une souffrance peut servir à quelque chose ? Une douleur, un inconfort, une souffrance peut avoir une utilité ? Et bien la prochaine fois que je souffre, je m'en souviendrai..."

Et inévitablement, une souffrance à l'épaule, à la hanche ou au genou, ne tarde guère quand on vieillit ! Ou un mal d'estomac, ou une migraine au rythme des jours.

Et donc, j'en "profite" pour offrir ma souffrance à notre Seigneur Jésus, c'est ce que j'appelle l'économie active des événements désagréables dont mon pauvre corps est parfois atteint.

Mais le plus fou, le plus surprenant, le plus inattendu, c'est que deux minutes (ou trois) après avoir offert ma souffrance, ma douleur, mon inconfort, la douleur a disparu ! Plus de bobos, plus de malaises, plus de tourments, plus de peine, plus d'afflictions !

Faramineux, extraordinaire ! Tout ce qui me faisait souffrir a disparu !

Mais quelle surprise les premières fois où j'ai offert mes souffrances, quel émerveillement !

"Quoi ? Même mes pauvres douleurs Seigneur Tu les prends ô, sois béni !"

Ce fut une suite d'expériences inoubliables et qui a encore plus soutenu ma foi de ce que Jésus est toujours avec nous et entend toujours nos offrandes !

Gloire Lui soit rendue pour les siècles des siècles...

"Seigneur sans Toi que ferions nous ?"

"Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite".

 Jean chapitre 15.11

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