Dolindo Ruotolo
1882 - 1970
Nul en tout !
L’enfant Dolindo, est né le 6 octobre 1882 à Naples d’une famille aisée, son père est ingénieur et sa mère descendante de la vieille noblesse napolitaine. Pourtant l’avarice et l’austérité de son père ont pour conséquence un quotidien insupportable.
Peut-on s’étonner d’ailleurs de l’étrangeté de donner le prénom de Dolindo, douleur en napolitain à un nouveau-né ? Et l’enfant-douleur doit revêtir des vêtements usés et ne mange pas à sa faim.
En 1896, sa mère à bout de patience demande le divorce et lui et son frère sont placés en pension chez les lazaristes.
Il s’estime nul en tout, mais vraiment très nul et ça le fait souffrir. Il se fait toujours punir à l’école communale et humilier à la maison. Ecrasé par de multiples souffrances, il ne perd pourtant pas l’espoir de devenir prêtre. Adolescent, il s’adresse plein de confiance à la Sainte Vierge Marie : « Oh ma douce Mère, si vous souhaitez que je devienne prêtre, donnez moi l’intelligence parce que vous voyez bien que je suis un imbécile ! ». A ce moment-là, il y eut un coup de vent et une image représentant la Vierge et l’Enfant Jésus vint se coller sur son front. La réponse du ciel fut immédiate : Dolindo reçut une telle intelligence, une telle sagesse qu’il se retrouva premier en tout !
Communications extraordinaire avec Jésus
En 1901, à dix-neuf ans, il désire se diriger vers la prêtrise, il intègre le noviciat lazariste. Deux ans plus tard, il désire partir comme missionnaire en Chine, il évoque ce projet à son Supérieur qui n’accepte pas ce projet et lui déclare : « tu sera martyr, mais de cœur, pas de sang. Reste ici et n’en parle plus ».
Ordonné prêtre le 24 juin 1905, tertiaire franciscain, le jeune homme est ensuite nommé professeur de chant grégorien dans différents séminaires de sa congrégation. Ses camarades ont déjà remarqué ses mortifications et son immense culture théologique. C’est un fait : il n’est que prières, services et sacrifices, pénitences renouvelées.
Il deviendra bientôt pour tous un « faiseur de miracles » et le porte parole du Saint Esprit. Homme à l’apparence faible, menu, presque fragile, il est cependant une âme ardente qui brûle de mille flammes pour Son Seigneur. Ses oraisons intenses l’amènent naturellement à s’offrir comme âme victime pour l’humanité.
Humble prêtre, il a des communications extraordinaires avec Jésus tout au long de sa vie héroïque, totalement consacrée à Dieu et à la Vierge Marie. Il se désignait comme le petit vieillard de la Madonne et le Rosaire était son compagnon constant. Il est favorisé de grâces mystiques, notamment de visions régulières du Christ et de ses saints et de dons surnaturels, comme lire dans les âmes. Il devient alors l’objet de nombreuses jalousies, incompréhensions et est accusé d’hérésie par quelques jaloux : brimades et calomnies, accusations arbitraires. Il supporte tout sans vaciller sûr de l’amour de son Seigneur.
Condamnations du Saint Office
Deux ans après sa prêtrise, en 1907, il doit se soumette à un interrogatoire au Saint Office et après quatre mois d’enquête, il est condamné à une suspense de son ministère sacerdotal et même soumis à un diagnostic psychiatrique, qui le révèle pourtant saint d’esprit. Don Ruotolo accepte toutes ces calomnies et ces condamnations, sans réclamer justice. Il restera toujours fidèle au jugement de l’Eglise.
En 1910, il peut reprendre son ministère (après encore plusieurs années d’enquêtes, il est finalement totalement réhabilité en 1937 à 55 ans !!)
Dés lors, il est nommé curé de l’église San Guiseppe dei Nudi à Naples où il lance l’œuvre de Dieu, destinée à renforcer la vie spirituelle et religieuse de ses paroissiens, notamment sur la dévotion eucharistique. Sa petite association est bientôt rejointe pas de nombreuses personnes de tout âge et de toutes conditions sociales, qui se mettent sous sa direction spirituelle. Sous son impulsion, le groupe lance l’œuvre de la Presse apostolique, destinée à écrire et même écrit un commentaire des Saintes écritures, composée de 33 volumes qui connait un grand succès. Il est aussi l‘auteur d’une autobiographie et d’une quantité de lettre qui révèlent sa spiritualité.
il écrit et publie des brochures et des ouvrages religieux destinés à un large public, entretient une correspondance avec ses fils et filles spirituels leur expliquant comment faire la volonté du Seigneur tout en ayant mille difficultés à surmonter.
Parmi sa correspondance, on trouve celle qu’il eu avec Saint Padre Pio qui dira d’ailleurs de lui aux pèlerins napolitains qui venait à Sant Giovanni Rotondo : "Pourquoi venez-vous ici alors que vous avez un saint chez vous, Don Ruotolo !"
Il meurt le 19 novembre 1970, à Naples après plusieurs années de grandes souffrances. Aux yeux de tous, il était un saint.
La cause de sa béatification est enclenchée,
Comme Padre Pio, don Dolindo avait compris la grande valeur de la souffrance et la demandait au Seigneur pour le salut des âmes. Il était très humble et répétait : Je n’ai rien d’extraordinaire sauf ma stupidité et ma misère. Et pourtant il était un homme très cultivé comme on l’a vu. Don Dolindo était un grand dévot à la Vierge Marie, qu’il décrit comme la plus puissante ennemie de Satan.
Sa vie, son sacerdoce ont été une longue offrande au Christ : il multiplie les sacrifices et son aide au plus nécessiteux, aux désespérés et des personnes en quête d’un sens à donner à leur vie.
Réputé par sa grande spiritualité, il a même été le directeur spirituel de Padre Pio à Pietrelcina, qui lui dira un jour : «Tout le paradis est dans votre âme.»
En 1960, il est victime d’un accident vasculaire-cérébral qui l’amère à la paralysie. Désormais, on le visitera, notamment ses fils et filles spirituels venant chercher et compréhensions et exortations Pendant les dix dernières années de sa vie, il est complètement paralysé. Suite à une vision, Jésus lui a inspiré un acte d’abandon édifiant.
Avant de mourir, il écrit : « Quand je serai mort viens à ma tombe, frappe et je te répondrai. Aie confiance en Dieu ! » C’est ainsi que les pèlerins frappent trois fois à sa tombe en l’honneur de la Sainte Trinité pour demander son intercession. Il aide tout le monde de façon exceptionnelle et les miracles sont innombrables.
Acte d'abandon à DIEU
Acte d’abandon contre les angoisses
Inspiré de Jésus à Don Dolindo Ruotolo
"Pourquoi te confondre en t’agitant ?
Laisse que je m’occupe de tout et tout s’apaisera. En vérité, je te le dis, tout acte d’abandon envers moi, véritable et absolu, produit l’effet que tu attends et résout les situations difficiles.
S’abandonner à Moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et se désespérer en m’adressant ensuite une prière.
S’abandonner signifie fermer les yeux de l’âme, écarter la pensée des épreuves et se remettre à Moi pour que Moi seul, je te fasse trouver l’autre rive, comme les enfants endormis dans les bras maternels.
Ce qui te dérange et te fait un tort immense, c’est ton raisonnement, tes pensées, ton observation : vouloir remédier toi-même à ce qui t’afflige.
Que de choses je fais lorsque l’âme, dans ses nécessités aussi bien spirituelles que matérielles, se tourne vers Moi, me regarde, ferme les yeux et se repose en me disant : "A toi d’y penser : je m’abandonne à Toi".
Tu obtiens peu de grâce lorsque tu te tourmentes à les produire : tu en obtiens beaucoup plus lorsque tu t’en remets à Moi par la prière.
Dans la douleur, tu pries afin que je retire ta douleur, mais pour que je la retire comme tu le souhaites. Tu te tournes vers Moi, mais tu veux que je m’adapte à tes désirs : tu n’es pas de ces malades qui demandent au médecin un remède, c’est toi qui le lui suggères.
Ne fais pas cela, mais prie comme je te l’ai enseigné dans le NOTRE PERE :
"Que Ton nom soit sanctifié", c’est-à-dire qu’il soit glorifié dans ce besoin qui est le tien.
"Que ton règne vienne" : c’est-à-dire que tout concours à Ton règne en nous dans ce monde
"Que ta volonté soit faite", ce qui est l’équivalent de "A Toi d’y penser".
J’interviens avec toute ma Puissance et je résous les situations les plus fermées.
Le malheur s’acharne contre toi au lieu de disparaitre ?
Ne t’agite pas, ferme les yeux et dis-moi en toute confiance : "Que ta volonté soit faite" ; "A Toi d’y penser Seigneur".
Je te dis que j’y pense en intervenant comme médecin et lorsque cela est nécessaire, j’accomplis aussi un miracle. Tu t’aperçois que le mal s’aggrave ?
Ne t’inquiète pas, mais ferme les yeux et dis : "Je Te le confie".
La préoccupation, l’agitation et le souci des conséquences sont contraires à l’abandon,
On peut les comparer à la confusion que font les enfants, lorsqu’ils prétendent que leur mère subvienne à leurs besoins mais veulent y pourvoir eux-mêmes entravant ainsi son rôle avec leurs idées et leurs caprices enfantins.
Ferme les yeux et laisse-toi porter par le courant de Ma Grâce.
Ferme les yeux et laisse-Moi faire, sans penser à l’instant présent. Ecarte tes pensées du futur comme d’une tentation.
Repose-toi sur Moi en croyant en Ma bonté et je te jure sur Mon Amour qu’en me disant ces paroles : "penses-y Toi ! " J’y penserai, Je te consolerai, Je te libèrerai, Je te guiderai.
Et lorsque je te conduirai sur un autre chemin que celui que tu envisageais de prendre, je te soutiendrai en te portant dans mes bras car aucun remède n’est plus puissant que Mon Amour.
Je n’y pense que lorsque tu fermes les yeux.
Mais tu es "insomniaque", tu veux tout évaluer, tout scruter, penser à tout : ainsi tu t’abandonnes aux forces humaines ou, ce qui est pire aux hommes, en te fiant à leurs interventions.
Voilà ce qui entrave mes paroles et mes projets. Oh combien je désire ton abandon pour te venir en aide et combien je m’afflige de te voir agité !
Voilà ce que cherche Satan : t’agiter pour te soustraire à mon action et te jeter en proie aux initiatives humaines.
Remets-toi donc à Moi seul, repose-toi sur Moi, abandonne-toi à Moi en tout.
Je fais des miracles en proportion de ton abandon total à Moi et du fait que tu ne pense plus rien de toi-même !
Je dispense des trésors de grâces lorsque tu te sens pauvre et dans le plus grand dénuement.
Si tu disposes de tes propres ressources, même en petit nombres ou si tu les cherches, tu suis le parcours naturel des choses qui est souvent entravé par Satan.
Aucun raisonneur ou modérateur n’a fait de miracles parmi les saints.
Seul celui qui s’abandonne à Dieu agit divinement.
Lorsque tu vois que les choses se compliquent dis en fermant les yeux de l’âme : "Jésus occupe-toi de cela".
Et distrait-toi, car ton esprit est vif. Et il t’est difficile de voir le mal.
Fais moi confiance souvent en t’oubliant toi-même.
Fais ainsi pour toute nécessité. Fais ainsi et tu verras de grands continuels et silencieux miracles.
Et je te le jure par mon amour, Moi j’y penserai, sois-en assuré.
Prie toujours avec cette disposition d’abandon et tu obtiendras paix et satisfaction, même lorsque je te ferai grâce de l’immolation de réparation et d ‘amour qu’impose la souffrance.
Cela te parait-il impossible ? Ferme les yeux et dis, du fond de l’âme : "Jésus occupe-toi de cela".
Ne crains rien, j’y penserai et tu béniras mon nom en t’humiliant.
Mille prières ne valent pas un seul acte d’abandon confiant : souviens-t-en.
Il n’y a pas de neuvaine plus efficace que celle-ci : "O Jésus je m’abandonne à Toi, penses-y pour moi"
Abandonne-toi à mon cœur et tu verras.
Je veux que tu croies à mon omnipotence et non à ton action : que tu cherches à me faire agir et non pas toi à travers les autres.
Recherches mon amitié, exauce mon désir de t’avoir, de t’enrichir, de t’aimer comme je le veux. Laisse-toi aller, laisse-Moi reposer en toi, laisse-moi exercer constamment sur toi mon omnipotence.
Si tu restes près de Moi et si tu ne te préoccupes pas d’agir pour ton compte, de courir pour sortir, de dire d’avoir agi, tu me prouveras que tu crois en mon omnipotence et j’opérerai intensément en toi, lorsque tu parleras, tu iras, travailleras, quand tu prieras, ou dormiras car "je donnerai tout à mes bien aimés pendant leur sommeil" (psaume 126)
Et si tu restes avec oi sans vouloir courir, si tu ne te préoccupes pas de tes besoins, mais Me les confies entièrement, Je te donnerai tout ce dont tu as besoin selon mon dessein éternel.
Je te transmettrai les sentiments que Je veux de toi, une grande compassion envers ton prochain et je te ferai dire et faire ce que je voudrai.
Alors ton action sera de nouvelles actions qui naitront de Moi.
J’en ferai d’autant plus que tu auras voulu être un véritable fils comme le Fils Unique car tu sais que si tu fais ma volonté, tu seras : mon frère, ma sœur et ma mère.
Pour me faire grandir dans les autres, car je créerai de nouveaux fils en me servant des véritables fils.
Ce que tu feras pour réussi n’est rien à côté de ce que je fais dans le secret des cœurs de ceux qui m’aiment.
Demeures en mon amour, si tu demeures en moi et si mes paroles demeurent en toi, demande ce que tu veux et cela te sera accordé. (Jean 15)
Jésus j’ai confiance en toi."
De l'abandon à Dieu, extrait :
Une espérance pour notre temps : « Il s’agit de Jésus qui parle à l’âme, et cette âme peut être la tienne ! Chaque mot est important. Jésus à l’âme : «Quand il te semblera que le monde est livré à l’autoritarisme des puissants et qu’il s’est ligué contre l’Eglise, sache alors que le trône du monstre est miné et qu’il va s’effondrer d’un seul coup, frappé par un caillou qui se détache de la montagne. Laisse-moi faire, car c’est moi qui accorde harmonieusement la liberté aux exigences de la Gloire divine et abandonne le cours des choses à la méchanceté des hommes pour en tirer la Gloire divine. Tu le verras se produire même à petite échelle, car du jour au lendemain il y en aura qui disparaîtront parmi ceux qui usent de la violence et les familles retrouveront la paix et la prospérité. Adore Dieu et laisse lui le soin d’établir dans la paix l’ordre pour le monde, car il voit tout, dispose de tout et agence tout selon ce qu’il permet. Toi-même, laisse-toi donc porter par les voies mystérieuses de sa Providence et prie… Oh! La prière! Prie, prie en étant certain d’agir par le moyen de la prière car la prière est la plus puissante des actions.»
(De l’abandon à Dieu, extrait)
Rosaire de Don Dolindo Ruotolo
Un remède contre les angoisses cette prière d’abandon à Jésus qui rectifie tant de nos mauvaises conceptions, de nos mauvaises habitudes : fermez les yeux et laissez Moi agir !
Il écrira diverses prières, notamment ce Rosaire :
Dieu viens à mon aide ! Seineur hate-toi de me secourir !
Je crois en Dieu : notre Père ; Je vous salue Marie, trois fois
1e dizaine : Jésus prend la relève ! dix fois
2e dizaine Mère Marie, guide-moi ! 10 fois,
3e dizaine assume le contrôle ! 10 fois
4e dizaine, guide-moi ! 10 fois
5e dizaine : Jésus prend le relais ! 10 fois.
« Oh ! Jésus, je m’abandonne à Toi, à Toi d’y penser ! »
La Vierge Marie le visitait, elle lui dit un jour :
Dieu seul! (Dio solo)
C’est moi, Marie Immaculée, Mère de la Miséricorde.
C’est moi qui dois vous ramener à Jésus car le monde est si loin de lui et ne peut pas retrouver le chemin du retour, étant si plein de misère ! Seule une grande miséricorde peut faire sortir le monde de l’abîme dans lequel il est tombé.
Oh, mes filles,(1) vous ne considérez pas dans quel état est le monde et quelles âmes sont devenues! Ne voyez-vous pas que Dieu est oublié, qu’Il est inconnu, que la créature s’idolâtre? … Ne voyez-vous pas que l’Église languit et que toutes ses richesses sont enterrées, que ses prêtres sont inactifs, sont souvent mauvais et sont dissipés à la vigne du Seigneur?
Le monde est devenu un champ de mort, aucune voix ne le réveillera si une grande miséricorde ne le soulève. Vous devez donc, mes filles, Implorez cette miséricorde en vous adressant à moi qui suis sa Mère : "Je vous salue Sainte Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur et notre espérance".
Que pensez-vous que la miséricorde est ? Ce n’est pas simplement une indulgence mais aussi un remède, un médicament, une opération chirurgicale.
La première forme de miséricorde dont cette pauvre terre a besoin, et l’Église en premier lieu, est la purification. N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, mais il faut qu’un terrible ouragan passe d’abord sur l’Église puis sur le monde !
L’Église semblera presque abandonnée et partout ses ministres l’abandonneront… même les églises devront fermer ! Par sa puissance, le Seigneur rompra tous les liens qui la lient maintenant [c’est-à-dire l’Église] à la terre et la paralysera!
Ils ont négligé la gloire de Dieu pour la gloire humaine, pour le prestige terrestre, pour la pompe extérieure, et toute cette splendeur sera engloutie par une terrible et nouvelle persécution! Ensuite, nous verrons la valeur des prérogatives humaines et comment il aurait été préférable de s’appuyer uniquement sur Jésus, qui est la vraie vie de l’Église.
Quand vous voyez les pasteurs expulsés de leurs sièges et réduits en pauvres maisons, quand vous voyez des prêtres privés de tous leurs biens, quand vous voyez la grandeur extérieure abolie, dites que le Royaume de Dieu est imminent! Tout cela est miséricorde, pas un mal !
Jésus a voulu régner en répandant son amour et si souvent ils l’ont empêché de le faire. Par conséquent, il dispersera tout ce qui n’est pas à lui et frappera ses ministres afin que, privés de tout soutien humain, ils puissent vivre en Lui seul et pour Lui !
C’est la vraie miséricorde et je n’empêcherai pas ce qui semblera être un renversement mais qui est un grand bien, car je suis la Mère de la miséricorde!