L'autre côté de la Vie

J’étais tout affligée à cause de la mort soudaine d’une de mes sœurs.

La crainte que mon aimable Jésus ne la garde pas avec lui, tourmentait mon âme.

Et Jésus, mon très grand Bien, vint et je lui fis part de ma souffrance.

Lui, toute bonté, me dit :

"Ma fille, ne crains rien. Ma Volonté, n’est-elle pas là pour remédier à tout, aux sacrements eux-mêmes et à toutes les aides qui peuvent être donnés à une pauvre mourante ?

Encore davantage lorsque la personne ne veut pas recevoir les sacrements et les aides que l’Église donne telle une mère, à ce moment extrême. Ma Volonté, en l’enlevant soudainement de la terre, l’entoura avec la tendresse de mon Humanité.

Mon Cœur, humain et divin, activa mes fibres plus tendres de sorte que ses défauts, ses faiblesses, ses passions ont été regardés et pesés avec une finesse de tendresse infinie et divine.

Chaque fois que je mets ma tendresse en action, Je ne peux m’empêcher d’avoir de la compassion et de la mener à bon port, comme triomphe de la tendresse de ton Jésus.

En plus, ne sais-tu pas que si les secours humains font défaut, les aides divines abondent ?

Tu as peur qu’il n’y ait eu personne autour d’elle et que si elle voulait du secours, elle n’avait personne à qui le demander ?

Ah ! ma fille, les secours humains cessent à ce moment.

Ils n’ont ni valeur ni effet parce que l’âme des mourants entre dans l’acte unique et primordial avec son Créateur.

Personne n’a le droit d’entrer dans cet acte primordial.

Et pour une créature qui n’est pas pervertie, une mort soudaine empêche la mise en place de l’action diabolique d’entrer en jeu avec les tentations et les peurs qu’il fait naître avec un si grand art chez les mourants.

Car il sent qu’ils lui sont enlevés sans qu’il puisse les tenter ou les suivre. Par conséquent, ce qui est considéré par les hommes comme une disgrâce est bien souvent plus qu’une grâce".

 

Tome 1, 21 novembre 1926, page 106

de la Volonté Divine de Luisa PICCARRETA

En savoir plus sur Luisa
Il n’est pas plus étonnant que notre mort temporelle engendre une seconde naissance que d’être né une première fois.
 Voltaire

La vie, c’est de mourir, et mourir, c’est naître.
 Verlaine

" Nous devrions nous apprivoiser à l’idée de la mort afin de mieux l’affronter. Nous devrions l’imaginer comme une amie qui viendra nous chercher pour nous mener à notre joie future. Alors peu à peu, nous alléger de nos habitudes, de nos projets, de nos désirs pour nous abandonner lorsque le temps viendra de passer la porte. 

Je serai alors ce voyageur qui sert la Vie au lieu de craindre la mort et qui, sa valise faite et ses baisers donnés, embarquera pour l’Au-delà dans la Lumière éternelle. 
Ciel fabuleux horizon-spirituel.com
Car à tes yeux, mille années sont comme le jour d'hier qui vient de passer.
Psaumes 89.4
Comme un long et large fleuve, la vie connait des tournants, des lignes droites, des obstacles... 
Et comme les fleuves retournent à la mer, ainsi la vie nous mène à la Vie éternelle, à Dieu, à notre Créateur.
Lorsqu'on contemple la nature, il est évident que la Vie ne s’arrête pas à la fin de cette vie... Que cette vérité vous remplisse de Joie !
Vallée jolie horizon-spirituel.com

Pris en garde par Moi, vos bien-aimés disparus sont en parfait sécurité.


 Leur vie nouvelle est une vie de bonheur et de progrès, car ils continuent d'apprendre, de croître dans l'amour et de s'employer pour les autres. Ils vivent pour servir, en effet et leur service est un service bien réel. Ils me servent, Moi mais ils servent aussi ceux qu'ils aiment. Ils ne se lassent pas de servir.
Mais vous ne voyez pas davantage leurs interventions si fréquentes et si diverses, que les hommes n'auraient pu voir celles des anges qui Me servaient dans le désert aux jours de mon Incarnation (Evangile de Matthieu 4.11) 
Trop souvent les mortels se précipitent pour être aidés, auprès d'amis terrestres qui, pourtant, ne disposent que de moyens très limités, alors que leurs amis libérés des entraves de la chair pourraient les aider d'une façon tellement plus efficace, les comprendre mieux, les protéger plus sûrement, s'occuper de leur avenir et même intercéder plus efficacement auprès de Moi pour eux.
Vous vous trouverez toujours bien de conserver la mémoire de vos amis qui ont passé dans l'Invisible. Votre propre "passage" à l'heure voulue, se révélera facile dans la mesure même où vous aurez cultivé cette communion et vécu sur terre de l'Eternelle Vie de l'Au-delà. Vos ennuis et vos difficultés actuels perdront d'ailleurs immédiatement une partie de leur importance quand vous apprendre à regarder, non aux choses visibles, mais à celles qui constituent la réalité et qui subsistent jusque dans la Vie Eternelle (St Paul - Lettre aux Corinthiens 4.18)
"Or, la vie Eternelle, c'est qu'ils Te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu et Celui que Tu as envoyé : Jésus-Christ" (Evangile de Jean 17.3)
Quand vous apprenez à Me "connaître" le Royaume de l'Eternelle Vie se fait de plus en plus proche et réel, et, dans ma communion et dans la connaissance de ce que JE SUIS pour vous, vos bien-aimés disparus vous deviennent très proches et très chers 

Elle ressentait une crainte excessive que Dieu ne l'abandonne. Il y avait en elle comme un grand vide. Cette perspective l'eût peut-être jetée dans un état funeste si le Seigneur ne lui fût apparu, un jour qu'elle se troublait davantage : "que crains-tu lui dit-Il ? Ne suis-je pas suffisant pour remplir un cœur ? Renonce à tout le reste. Abandonne-toi à Ma volonté, je saurais payer ta confiance et te dédommager de tous tes sacrifices".

"Ce grand vide, ce néant de la créature, cette mort à toi-même à tous les objets créés, tout ceci est une figure frappante de ce qui arrive à la mort. Alors tout disparaît et l'âme se voit plongée dans l'immensité de Dieu comme une goutte d'eau dans l'océan. Elle y est absorbée, sans perdre cependant son existence propre. C'est là ma fille que je t'attends, c'est là que le vide sera parfaitement comblé.

L'âme coupable sentira aussi la présence de Dieu, mais elle ne le verra que comme un juge inflexible. D'impétueux mouvements la porteront aussi vers Lui ; elle voudra se précipiter dans son sein, mais elle en sera perpétuellement repoussée, une main invisible l'en arrachera sans pitié. 
Extrait de JEANNE LE ROYER, 
la mystique de Fougères, 1731 / 1798 
de Pierre Roberdel.
Connaitre plus Jeanne LE ROYER
30 Juillet 1940, 
As-tu quelque chose à Me dire ce soir ? On te demandait quelle est ta mission ?
Seigneur, je suis trop petite pour avoir une mission.
"Les  petites filles peuvent avoir des commissions à faire. Montre qu'il faut causer avec Moi, ne pas Me laisser seul dans vos cœurs. Marthe, Marie et Lazare étaient près de Moi dans leur château, s'occupant de Moi. Ne crois-tu pas que J'aie dû bien les recevoir dans Mon palais céleste ?
LUI et moi, 
entretiens spirituels de Gabrielle Bossis, livret 1
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