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la dépression, la comprendre, la guérir

Marie Andrée Rinck • janv. 27, 2020

LA DEPRESSION : COMMENT EN PRENDRE CONSCIENCE POUR EN SORTIR 

Dépression horizon-spirituel.com
La dépression est la maladie paradoxale de notre société où tout le monde est connecté avec tout le monde. 
Mais où à l'évidence la solitude n'a jamais été si immense et si bien partagée. 

Un monde vide et sans intérêt

Si le matin avant même de sortir de chez vous votre vie vous semble inutile, vide et sans intérêt, si tout vous semble triste, gris et sans saveur, que vous ne trouvez d'importance à rien, y compris rencontrer votre meilleure amie parce que tout à coup vous lui trouvez tous les défauts du monde. Si votre corps vous semble mal en point, lourd à bouger, si tout projet vous demande un énorme effort et si vous êtes fatigué rien que d'y penser, il est très probable que vous soyez entré dans une phase de dépression.
Si vos réflexions ressemblent à des pensées comme "à quoi ça va servir ?" pour le moindre geste ; "à quoi bon" pour l'acte prochain ; "pour l'importance que cela a" pour envisager un projet, il est temps de prendre la mesure de la situation pour ensuite déterminer d'en sortir ou pas. La décision nous regarde : "vais-je rester dans cet état là ?" A part attendre le prochain rayon de soleil et le printemps, y a-t-il quelque chose à faire ? Et s'il n'y avait rien à faire contre ça ?" 

Etape importante : le choix à faire

On peut, c'est notre liberté, laisser trainer "les choses" et étaler cette période dépressive comme on étale une pâte à tarte, avec application. On peut aussi, -cela arrive à certains-, prendre un certain petit plaisir à se plaindre, pour voir comment notre entourage réagira par exemple. Mais soyons rationnels, est-ce une situation qu'on peut laisser s'étendre sur des mois ou des années jusqu'à entrer dans une dépression chronique ?

On en a tant parlé, tellement analysé. Allo ? Y a-t-il du neuf ?

Ce mot de dépression est un mot devenu si courant, on l'entend si souvent à propos de celui-ci ou de celle-là. Chez l'autre, la souffrance nous apparaît clairement, son manque d'énergie, sa tristesse infuse nous alerte. Lorsqu'elle ne nous agace pas, c'est déjà bien. En nous, la détection est plus difficile, vous savez... la paille dans l'œil du voisin ! 

Tant d'articles ont été écrits sur la dépression et ses causes. Il me semble que la principale des raisons a été élucidée, oubliée, évitée. Intentionnellement ? Je ne crois pas. On n'y a pas pensé simplement parce que la société est devenue "comme ça".
Mais comment émerge-t-elle ?
C'est lors d'un abandon, d'un divorce, d'un emploi perdu, d'une retraite qui nous donne l'impression de ne plus être dans le coup, aussi lorsque les enfants partis vivre leur vie, cette trop grande place libre devant nous, "on ne se sent plus utile" qu'elle vient occuper la place, c'est le paradoxe : la place est libre dans notre vie, la mélancolie vient l'occuper. Ne plus se sentir utile encourage la dépression, prépare le terrain. A moins de réagir, la peine s'installe durablement et grandissant se transforme en un monstre qu'on nourrit si on n'est pas vigilant à détecter ce changement de tempérament. 
La dépression est une boule à facettes qui change au fil de l'heure, au fil des jours de la semaine, à l'approche du week-end. Parce qu'on est déprimé partout, n'importe où, avec n'importe qui, tout semble vain, futile, inutile, quelque soit l'activité, sortie au cinéma, soirée entre amis : "d'où vient ce sentiment bizarre que je suis seul..." on sait qu'on rentrera chez soi et "que ça recommencera" cette fatigue immense se reinstallera sur nos épaules.
La dépression est-elle une question de sexe ? De genre ? Je ne le crois pas, c'est juste que les femmes en parlent plus facilement que les hommes qui ont une pudeur plus stricte, vous savez, "un homme ça ne pleure pas !" 
 Se retrouvant seul.e à son domicile, tel voit arriver le week-end avec crainte et appréhension. D'autres ce sont les jours trop courts, le manque de lumière qui les rendent sensibles. Ainsi que le dit le psaume 29, verset 6 : Le soir arrivent les pleurs, et le matin l’allégresse. (Psaume 30:6). Les ténèbres jouent aussi leurs rôles anxiogènes.
La principale raison de la dépression
Tant d'articles ont été écrits sur la dépression et ses causes. Il me semble que la principale des raisons a été élucidée, oubliée, évitée. Intentionnellement ? Je ne crois pas. On n'y a pas pensé simplement parce que la société est devenue "comme ça".

J'ai parcouru ce chemin comme 1 personne sur 5 dans notre société. Et c'est un évènement inimaginable qui m'a mis sur la piste de la vraie raison de la dépression. Trop rares sont ceux qui ont su la détecter.

Cet évènement très particulier, je vais me faire violence et vous le raconter. C'était un mois après la mort de mon mari, l'angoisse, le chagrin, la douleur me tenaient compagnie en permanence et la fatigue aussi, devoir jouer le rôle de celle qui assume tout avec efficacité pour les enfants. J'étais fatiguée, si fatiguée. 
A cette époque je n'avais pas la foi, pour moi la mort c'était la fin de tout. On s'endort, on pourrit, point, le mot fin apparaît sur l'écran, circulez il n'y a rien à voir ! 
J'étais en voiture et me rendais à mon travail tôt le matin. Et là d'une manière gigantesque la fatigue et le dégoût me sont tombés dessus comme une charge que je ne pourrais pas porter. Et alors ça a été plus fort que moi, je pourrais presque dire que ça m'a échappé ! Alors que j'étais sensée ne pas croire en Dieu, je me suis adressé à Lui ! "ô mon Dieu, je suis si fatiguée, si épuisée, si Tu ne fais pas quelque chose, ce soir, je serai dans le fleuve. Si Tu ne fais rien ce soir je me laisserai couler dans l'eau et tout sera plus simple. Oui, si Tu ne fais rien, ce soir c'est sûr je serai dans le fleuve !"
Et alors d'une manière totalement injustifiée, une joie immense m'est tombée dessus, une joie inattendue, extravagante, extraordinaire m'a inondée et 500 m plus loin, je chantais à tue tête dans ma voiture, le cœur en joie ! 
"Que m'est-il arrivé ? Mais d'où vient cette joie étonnante ? Mais qu'est ce que cet effet-phénomène qui fait que je chante dans une allégresse folle alors que j'envisageai de me supprimer ?
Ca a été une expérience bouleversante et c'est ce qu'elle a fait, elle m'a bouleversée. J'ai beaucoup disséqué cet évènement et après avoir vécu une autre expérience analogue, j'en suis arrivée à une conclusion que j'ai bien vérifié, y étant attentive dans les années suivantes : la dépression, c'est l'âme qui parle, qui gémit et qui pleure de ce que notre mental l'ait coupée de Dieu ! 
L'âme, on y croit de la même façon qu'on croit en Dieu. L'âme subtile, si subtile, si étherique, si diaphane que les chercheurs cherchent à inventer des instruments très pointus qu'ils s'imaginent pouvoir la détecter. Mais non, pas encore. Cela m'amuse tant : Dieu se cache et l'âme reste indétectable à leurs instruments sophistiqués ! Comme cela est divertissant : "Merci Père car tu le caches aux sages et aux savants, mais tu le révèles aux tout petits".
L'âme, cet espace invisible, créée par Dieu pour l'usage exclusif de Dieu ! Ce Royaume secret, cette chambre invisible en nous que Seul Dieu peut occuper... Bien sûr qu'Il se cache ! 
"La Gloire de Dieu est de cacher" Proverbe de Salomon.
La dépression ce n'est rien d'autre que l'âme qui manifeste son désaccord de ce que nous l'ayons sevré de ce qui fait sa joie : Dieu. Car l'âme c'est le lien qui nous relie à Dieu ! Ainsi, sans sa nourriture, le divin, l'âme s'atrophie et hurle car elle craint de mourir. La dépression c'est l'âme qui menace : "si tu ne me donnes pas ma nourriture céleste, mon Dieu pour qui j'ai été faite, je te rendrai la vie difficile, impossible, insupportable !"
La dépression c'est le manque d'enthousiasme ! Le mot enthousiasme vient du grec ancien : enthousiasmós qui signifiait "Dieu en soi", le terme sous-entendant une communication divine.
La prise de conscience amène la guérison
A partir du moment où la prise de conscience est faite de la cause de la dépression, le remède est tout simple. En tout cas pour moi, le remède a été simple. J'ai prié !
Je n'allais quand même pas nier ce que j'avais vécu à deux reprises ! Après analyse, que je sois rationnelle ! Il nous appartient à tous de tenter même ce qui parfois dépasse nos conceptions ! Pourquoi refuser un fait sous prétexte que la société n'est pas d'accord ? Parce que la société nous semble fiable aujourd'hui ? Elle nous semble porteuse de joies ? D'épanouissement ? Il serait peut-être bon de nous détourner de cette société frustrante, anxiogène. Et à nouveau de tourner notre regard sur Celui de qui nous tenons la vie.
De la même façon que le chercheur expérimente différentes formules pour ses travaux dans son laboratoire, de la même façon, j'ai expérimenté la prière. Miracle des miracles, j'ai été entendue, j'y suis allée d'un cœur sincère ayant bien conscience que cette joie surnaturelle qui m'avait été donnée de connaître un certain matin ne venait pas de moi et était trop colossale pour ne pas venir de quelque Etre plus infini et colossal ! 
Entrer dans la Foi vous amènera tant d'autres effets positifs : 
- tout à coup votre manque d'énergie disparaitra, comme vous prévoyez d'avoir du carburant dans votre voiture avant de commencer un voyage, votre prière du matin vous donnera l'énergie ! E quelle énergie, sans effet secondaires ;
- si plus personne dans votre famille n'a plus besoin de vous, si vous vous sentez abandonnée, soyez bien certaine que Jésus a Lui besoin de vous, il a tant de travail à donner à chacun ;
- vous vous sentez trop vieille/vieux pour croire pouvoir être encore utile, vous ne pouvez plus bouger de votre fauteuil ? Allons donc la Vierge Marie nous demande de réciter rosaire sur rosaire pour la France, pour notre famille, pour nos proches dans le besoin ! 
Et puis, une prière bien menée vous apportera le goût de louer le Seigneur et vous laissera dans un état d'allégresse transcendant. Personnellement, je ne connais pas d'état de tristesse qui résiste à dix minutes de prières. Essayez ! Expérimentez !
Ah mais peut-être vous voulez-vous athée et Jésus, non, pas question dans ma vie !
Mais qu'à cela ne tienne, une mère, une tendre mère meilleure encore que celle qui vous a fait naître vous espère et vous attend. Oui, une mère, tout le monde a besoin d'une mère, voici la parfaite, la sublime qui saura vous comprendre parce que le chagrin, la peine, la douleur extrême, Elle sait ce que c'est ! Elle saura donc vous consoler. C'est la Vierge Marie. Parlez-lui comme vous souhaiteriez parler à la meilleure des mamans.
Vous voulez que je vous dise ? Expérimentez la prière, le cœur simple, sincère, honnête et dans deux semaines ou avant, votre dépression aura été poser ses ailes ailleurs ! 
Comprenez bien que si vous avez besoin de la Vierge Marie, la Vierge Marie a besoin de vous, elle a besoin de votre cœur, de vos attentions, de votre Rosaire ou de votre chapelet. Avez-vous une meilleure façon d'être utile ? 
 "Le produit le plus net de l'athéisme est le désespoir ". Julien Green

Et Dieu qui connaît bien son affaire nous le dit clairement dans Jérémie 17. 6 à 9, Il nous l'indique dans ce concentré anti déprime :
"Malheureux l'homme (ou l'âme) dont le cœur est éloigné du Seigneur !"*
Il est comme un genévrier dans la lande, il ne ressentira pas le bonheur,
il habite le sol brûlé du désert, une terre salée où personne ne demeure.
 Heureux l'home qui met sa confiance dans le Seigneur et dont le Seigneur est l'espérance. 
Il est comme un arbre planté prés des eaux qui étend ses racines vers le ruisseau, 
Vienne la chaleur il ne la redoute pas, son feuillage reste vert, 
Une année de sécheresse ne l'inquiète pas,
il continue à porter des fruits.

Et Saint Jacques en remet une petite couche : "L'un d'entre vous est-il affligé ? Qu'il prie !" 

Vous pouvez me répondre dans les commentaires ci-dessous :
par Marie Andrée Rinck 10 mars, 2020
On entend souvent les athées, les agnostiques affirmer, contents d'eux je veux être libre : "ni Dieu, ni maitre"
par Marie Andrée Rinck 03 mars, 2020
S’il est bon de cacher le secret d’un roi, Il y a de l’honneur à publier les œuvres de Dieu et de lui rendre grâce. L’Archange Raphaël à Tobie.
par Marie Andrée Rinck 25 févr., 2020
Je parlais récemment avec un homme à la soixantaine conquérante à qui je confiais ma foi. Il s'est mis à rire et à se moquer. "Comment, vous, vous avez la Foi ? Mais franchement, comment faites-vous pour croire à ces balivernes ? Alors là, je vous croyais plus intelligente !"
par Marie Andrée Rinck 18 févr., 2020
Celui-là seul m'honore qui me fait un sacrifice de Louanges ! Psaume 49.23
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par Marie Andrée Rinck 06 févr., 2020
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par Marie Andrée Rinck 21 janv., 2020
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par Marie Andrée Rinck 13 janv., 2020
Humeurs sur le dernier livre Soif d'Amilie Nothomb, je n'ai pas été désaltérée
par Marie Andrée Rinck 07 janv., 2020
Pour le / la croyante c'est une annonce logique, elle n'a rien d'extravagant. Elle est même cohérente. Elle s'explique aisément. C'est réjouissant de constater que depuis quelques temps, les scientifiques se prennent à comparer les états de santé des croyants par rapport aux négateurs. Ainsi le Journal Suisse, le Matin dans son édition du 22.12.18 a consacré une de ses dernières chroniques à ce sujet et l'a intitulé " Dieu est bon pour la santé ". Merci nous avions remarqué ! En 2017, Boris Cyrulnik dans son livre Psychothérapie de Dieu affirmait déjà que la croyance en Dieu est bonne pour le corps comme pour le psychisme . A ce qu'il semble, l'ensemble des recherches scientifiques en viennent aux mêmes conclusions : croire en Dieu nous fait nous porter bien, mieux que l'ensemble de la population : "ils ont moins de pépins médicaux, présentent un état général psychique et psycho somatique plus satisfaisant, guérissent beaucoup plus vite et donnée non négligeable, ont une espérance de vie plus longue". Ainsi la Duke University (Caroline du Nord) a menée une vaste étude de 1977 à 1999 qui révèle que les personnes pieuses, croyantes, vivent en moyenne 29 % plus longtemps que les autres ! Mais est-ce si étonnant ? Ne lit-on pas dans les psaumes de semblables approches ? Ainsi le Psaume 102.3 n'affirme-t-il pas : " Heureux qui se complaît dans la loi du Seigneur, et qui médite sa loi jour et nuit. Il ressemble à l'arbre planté sur la rive des eaux courantes. Il donne son fruit en la saison, son feuillage ne se flétrit pas : tout ce qu'il entreprend réussit".
par Marie Andrée Rinck 18 déc., 2019
- j'étais sur l'autoroute et je comptais faire le plein sur le prochain relai et on a été dévié. Du coup je n'ai pas pu faire le plein et je suis tombée en panne. Plutôt que de rester à geler dans ma voiture, j'ai préféré marcher en direction du prochain village. - allez montez, je vous y emmène, montez, pauvre bonhomme tu es gelé... tiens monte dans ma couchette mais accroche toi bien. Ne tombe pas surtout. Une fois installée, la jeune femme lui dit timidement : "merci Monsieur c'est très aimable à vous !" - Allez, ce n'est rien, je vais vous ramener chez vous, comme on dit plus de peur que de mal ! Vous habitez au prochain village ? La jeune femme est gênée. "Non, j'étais sur l'autoroute, je ne venais pas ici". - c'est juste se dit-il en lui-même, quelle question bête ! Il faut bien passer le temps alors il s'intéresse à sa passagère. Où compte-t-elle trouver une station d'essence ? Il sollicite son GPS pour trouver une station d'essence. Mais ce n'est jamais dans la bonne direction pour elle. Quelque chose attire son attention, une façon gênée de répondre en hésitant. Au village suivant à un feu, il regarde en arrière et le petit s'est endormi dans la chaleur de la couchette du camion. "Votre petit s'est endormi. Vous venez d'où ?" Elle bafouille une réponse qu'il ne comprend pas. "Il va falloir me dire où je vous dépose, moi je vais dans le Ch'Nord, je ne vais quand même pas vous amener avec moi !" Elle ne répond pas. Ca l'intrigue et commence à l'inquiéter. "Dites ma petite dame, faudrait quand même penser à me répondre ! Je vous dépose où ?" - Mais au premier village, ça ira bien, je me débrouillerai. - je vais vous déposer à la prochaine station d'essence et là vous pourrez vous débrouiller pour récupérer votre voiture. Le temps de la chercher sur mon GPS ça ira.
16 déc., 2019
Une amie m'a invitée chez elle pour m'annoncer une nouvelle. Elle me raconte son entretien avec son médecin. Je le retranscris comme elle me l'a raconté. Je me suis mise à la place du médecin et j'ai imaginé sa réaction.
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